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La Cour du district de Tel-Aviv a permis il y a deux semaines l’euthanasie d’un patient atteint d’une dystrophie musculaire en phase terminale (ALS), en stoppant l’action du respirateur auquel il était connecté.

Le jugement a été rendu après que le procureur général ait émis l’autorisation juridique de séparer le patient d’un respirateur artificiel. Le jugement a été rendu et le patient est décédé. Cette information n’a été autorisée à la publication qu’aujourd’hui.

C’est la première fois qu’Israël prend une telle décision par le tribunal de district concernant l’euthanasie, qui permet à une personne d’éviter un traitement médical et peut mettre fin à sa vie si son espérance de vie est inférieure à six mois. Dans le cas de ce patient, une telle évaluation de temps ne pouvait être établie, de sorte que la loi ne pouvait s’appliquer à son cas.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le patient, âgé d’une quarantaine d’années, était un homme qui avait souffert ces dernières années de dystrophie musculaire. Au cours des dernières années, il était complètement paralysé, et ne pouvait que bouger les yeux, alité, incapable de parler, de s’alimenter et de respirer par lui-même, il avait besoin d’un respirateur artificiel.

Récemment il y a eu une détérioration et une augmentation de la peur de perdre la capacité de communiquer par des mouvements oculaires, et le patient a décidé de mourir, car sa vie « était devenue un enfer ».

Suite à la détérioration de son état de santé, la famille a consulté des médecins pour mettre fin à ses souffrances. Au cours des dernières années, il n’est pas resté dans un hôpital ou un établissement médical, mais était confiné dans un lit à son domicile, adapté aux besoins. Deux thérapeutes étaient avec lui … Cependant, la maladie n’affectant pas le fonctionnement mental, le patient a surfé sur Internet, et avec l’ordinateur, il a exprimé ses souhaits de mettre fin à sa vie par le mouvement de ses globes oculaires.

Le procureur général Yehuda Weinstein a tenu un débat spécial sur cette question, et a décidé d’accepter la demande du patient, même si cela ne répond pas aux conditions exactes, qui précise que l »euthanasie est déterminée lorsque l’espérance de vie n’est pas supérieure à six mois.