Un mois après l’attaque à Har Nof, les familles des terroristes tentent de trouver des justifications aux actions de leur enfant. Le père de l’un des terroristes, Mohammed Abu-Jamal s’est exprimé sur la radio militaire de Tsahal.
Le terroriste a vécu dans l’un des quartiers arabes de Jérusalem-Est, le père du terroriste Mohammed Abu Jamal qui est aussi l’oncle de l’autre tueur, Uday s’est exprimé en disant qu’il est lui même un homme de paix.
Il parle avec difficulté la langue hébreu, et un interprète en arabe a été nécessaire. Après l’assassinat, de nombreux villageois ont exprimé leurs soutien aux tueurs qui ont assassiné avec une violence inouï des personnes qui priaient, mais Muhammad parle d’un ton complètement différent :
«Je suis un homme de paix », nous dit le père de Mohammed :
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Ces mots ont très peu de valeur devant les 22 orphelins laissés par le rabbin Moshe Tversky, Arié Kofinsky, Avraham Shmuel Goldberg, et Kalman Levin et Zidane Saif, le policier Druze. Mohammed Abu-Jamal a surtout justifié les actions de son fils et son neveu pour mener à bien le massacre.
« Mon fils manquait de tout, il devait prendre nos aliments dans le frigo pour nourrir ses enfants», dit Muhammad, « Lorsque son fils est allé à l’école, il a dû lui donné un sandwich comme une personne normale, mais dans la maison, il n y avait même pas de café le matin ». Muhammad a également dit que son fils avait un salaire de 1000 shekalim par mois pendant cinq jours ouvrables.
Le père du tueur ajouté que les intentions de détruire les maisons des terroristes est une mauvaise idée : «Ce sera la décision la plus stupide du gouvernement israélien car cela ne va pas dissuader les gens, mais va augmenter les attaques ».
La pauvreté et la misère n’ont pas la moindre justification d’une si horrible attaque menée par Ghassan et Uday Abu-Jamal, ni même leurs parents. Ce que Muhammad a oublié de revendiquer est cette haine du juif qu’on leur inculque depuis petit, l’incitation, la violence meurtrière profondément enracinée dans Jérusalem-Est.
Parmi les Israéliens de Jérusalem, il y a aussi de nombreux pauvres, cela n’en fait pas des terroristes potentiels contre les lieux saints de l’Islam ou contre des civils arabes.
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