Dans une tournure surprenante des événements, la directrice général de l’UNESCO, Irina Bokova a bloqué l’approbation d’une collection d’affiches dans la mémoire de l’agence du programme mondial.
La collection de 1700 posters a été examinée par un conseil consultatif, qui a montré que de nombreuses affiches vantent les vertus du terrorisme, les attentats-suicides et même le massacre de 1978 sur une route côtière connue comme l’attaque la plus sanglante dans l’histoire de l’État d’Israël.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Ce programme de Mémoire mondial instauré par l’UNESCO a été créé pour préserver les fonds d’archives. Un comité consultatif international examine les candidatures, qui sont ensuite envoyées au directeur général.
Pour la première fois, cependant, Irina Bokova a dit qu’elle allait rejeter la collection envoyée par la « Palestine ».
« En ma qualité de Directrice général de l’UNESCO, je m’oppose à toute proposition pour l’inscription, » écrit-elle le 23 Décembre 2014, à Helena Asamoah-Hassan, président du conseil consultatif.
Elle a expliqué qu’un certain nombre de ces affiches étaient «totalement inacceptables et vont à l’encontre des valeurs de l’UNESCO et de ses aspirations pour construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes ».
Une réponse similaire a été envoyée au représentant de l’Autorité palestinienne auprès de l’UNESCO, Elias Sanbar. L’inclusion de la collection de l’UNESCO pour le programme Mémoire du Monde, a déclaré Irina Bokova, pourrait favoriser «la haine et l’antisémitisme ».
Le Congrès juif mondial a également protesté contre la nomination, et son PDG, Robert Singer, Mme Bokova a répondu: «Certaines de ces affiches sont offensantes. C’est ma conviction, et l’UNESCO ne devrait pas s’associer à ces documents dont l’inscription pourrait alimenter la haine et les perceptions antisémites ».
Certaines des affiches mettent en vedette les thèmes universels de lutte pour la libération et la paix; il y avait des motifs avec des colombes blanches et des barbelés, par exemple.
Mais toute la collection n’est pas forcement de l’art, dont l’auteur est Dan Walsh, propriétaire et conservateur des Archives de projet affiche de la Palestine.
« L’importance c’est que la Palestine a été reconnue par un organisme international», a déclaré Walsh.
La collection proposée pour le programme a été créée par des artistes palestiniens et internationaux « en solidarité avec la quête pour l’autodétermination palestinienne », selon le site de l’UNESCO.
La grande majorité de la collection montrent la haine d’Israël et des Juifs, et glorifient le terrorisme, l’assassinat et la violence. Beaucoup comprennent des photos d’armes et certaines scènes représentent des Juifs ou Israël détruits.
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