À la fin d’une semaine d’intenses négociations avec la délégation iranienne, John Kerry est arrivé hier à Paris dans le but de créer un front uni sur la dernière course avant l’accord nucléaire avec le régime des ayatollahs.

Hier après-midi au ministère des Affaires étrangères, le Secrétaire d’État a rencontré ses homologues européens, Laurent Fabius, Philip Hammond et Frank-Walter Steinmeier, ainsi que le chef de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini.

Un accord politique avec l’Iran doit être conclu d’ici le 31 Mars, et la discussion des détails techniques peut fuir avant le 1er Juillet.
À la fin de la réunion d’hier, John Kerry a déclaré que Washington et ses alliés occidentaux occupent la « même position » sur l’Iran. Cependant, tel que rapporté par l’Associated Press, Laurent Fabius a dit qu’il y fallait encore surmonter les différences avec l’Iran sur certaines questions, notamment sur la durée du contrat et le suivi de son exécution pour la partie iranienne.

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Selon le Nouvel Observateur, Laurent Fabius a laissé entendre hier, que Paris n’est pas satisfait de ces articles de la convention, qui se réfère au nombre de centrifugeuses qui laissera aux Iraniens «un temps évasion» dont ils ont besoin pour construire une bombe atomique. Paris a des questions concernant le contrôle de l’AIEA et l’Iran.

Des sources proches des négociations signalent que les Européens sont mécontents de ne pas être présents lors des pourparlers, et les États-Unis seuls sont engagés dans un dialogue avec les Iraniens en « tête-à-tête. » Paris n’est pas satisfait avec la hâte à laquelle des négociations sont en cours.

Une source anonyme a déclaré au journal européen basé à Londres « Al-Hayat » que les Français considèrent un certain nombre de point inacceptables concernant les centrifugeuses iraniennes, car l’Iran va continuer le développement du nucléaire en Iran. Selon lui, si ces questions ne sont pas résolues, la France pourrait ne pas signer l’accord.

Le Nouvel Observateur a cité un diplomate français, qui a décrit l’accord politique à venir «mauvais et non souhaitable pour la France » – a ajouté le diplomate.