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Doron Cohen du site Maariv a fait une analyse suite aux élections 2015 dont nous avons repris quelques points et traduit en français.

« Depuis l’élection de 1981, c’est une campagne des plus misérables et violentes, sales et laides à laquelle nous avons dû faire face. La seule différence, c’est quand la lutte a lieu sur la place du marché, mais la société israélienne a choisi de la faire dans les réseaux sociaux.

L’avantage est que l’arène virtuelle a empêché une confrontation physique entre les deux parties, qui ne se sont pas réunies dans les combats de rue et ont été satisfaites de l’échange de coups par le biais des écrans d’ordinateurs et les smartphones. Merci à Steve Jobs et Mark Zuckerberg qui ont probablement empêché une guerre civile en Israël en cet hiver 2015.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Mais la mauvaise nouvelle est que la liberté d’expression et la facilité d’expression a révélé une haine féroce entre les camps et les factions, entre les groupes ethniques et les confessions, qui s’est approfondie et s’est intensifiée au fil des ans. Cette guerre civile qui déchire l’État d’Israël viendra tôt ou tard sous la protection et l’encouragement de jeunes politiciens irresponsables et tordus.

Cependant, dans l’obscurité des élections 2015, pourrait éclore une grande lumière. C’est une leçon pour chacun et chacune d’entre nous avec un message fort et clair: 
« Ce n’est pas l’Iran, ni Daesh, ni le Hamas, ni le Hezbollah qui sont une menace existentielle pour Israël. La menace existentielle que nous avons est unique et elle est juste sous notre sainte fureur: la haine.

Une haine entre religieux et laïques. Entre la droite et la gauche. Entre Séfarades et Ashkénazes. Entre Tel Aviv et les juifs des territoires. Entre Juifs et Arabes. Une haine intense et stupide.

Pour éradiquer cette menace existentielle, il ne faut pas voler aux États-Unis et  parler au Congrès ou ajouter 13 milliards au budget de la défense.  Dieu nous aide et chacun de nous avons besoin de se poser une petite question pour comment évoluer pour plus de fraternité ».