La police de Jérusalem avait quelques jours avant été surprise par les manifestants, mais cette fois-ci, tout a été organisé dans la zone de la manifestation avec la présence de plusieurs patrouilles de police. La police a menacé d’utiliser la force contre les manifestants, si, ils continuaient à bloquer l’autoroute Ayalon.

Trois heures plus tard, l’autoroute Ayalon a été réouverte à la circulation, mais les protestations se sont poursuivis et la congestion de la circulation était présente dans le centre du pays.

La plupart des manifestants se sont déplacés vers la place Rabin et ont bloqué la rue Ibn Gabirol dans les deux directions.

Vers 21h30, les manifestants sur la place Rabin ont commencé à s’affronter avec la police. Selon Ynet, cinq policiers ont été blessés. L’hôpital a également soigné trois manifestants blessés.

Plusieurs manifestants ont tenté de pénétrer dans l’hôtel de ville, la police a bloqué le passage, et puis ils ont lancé des pierres et des bouteilles. Les policiers ont répondu avec du gaz lacrymogène et des grenades assourdissantes.

Channel 2 a rapporté que quelques milliers de manifestants étaient « hors de contrôle ». Yohanan Danino, chef de la police, a dit à la télévision que la police n’a pas disperser la manifestation, même si elle est effectuée sans autorisation.

Danino a déclaré que «la police ne tolérera pas de vandalisme », et a averti les manifestants contre la violence: « Cela ne servira pas votre cause. »

Vers 00h30, le nombre de victimes dans les affrontements à la place Rabin a atteint 68, ils ont été emmenés dans des hôpitaux de Tel-Aviv, Holon et Petah Tikva. La moitié des victimes fut la police. Le statut de tous les blessés est considéré comme léger.

43 manifestants ont été arrêtés …

La raison de cette colère de ces derniers jours était une attaque flagrante sur un soldat éthiopien par la police israélienne. Le 27 avril, ils se tenait dans la région où se trouvait un « objet suspect » et le policier a poussé le soldat, ce qui a entraîné une bagarre  et les auteurs ont été suspendus de leurs fonctions.

Ces événements ont coïncidé avec les émeutes raciales dans la ville américaine de Baltimore, où un noir est mort dans une escarmouche avec la police, ce qui a conduit à une vague d’émeutes dans la ville.