Selon une enquête réalisée en 2012, et publiée hier par le Bureau central des statistiques, le coût des dépenses des familles riches dans l’éducation des enfants est 4 fois plus élevé que pour les pauvres.
20% des riches Israéliens donnent à leur étudiant 657 shekels par mois, tandis que 20% des plus pauvres donnent 163 shekels. En outre, la distribution de cet argent est fondamentalement différente: les pauvres, donnent plus de la moitié (85 NIS) dans le paiement de l’école, et les riches, seulement 23% (152 NIS).
Plus de la moitié de l’argent des riches va pour l’éducation de l’enfant dans divers clubs, les cours particuliers et d’autres activités en dehors de l’école (52,4% – 344 NIS). Les pauvres dépensent une somme dérisoire (16% – 24 NIS). Il y a aussi une grande différence dans les dépenses des manuels scolaires, des cahiers, des abonnements à des bibliothèques, de l’Internet. Le pauvre donne 49 shekels et le riche 161 shekels.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Les auteurs de l’étude soutiennent que la différence dans l’investissement des parents dans l’éducation des enfants de l’école a un impact significatif sur la réussite des enfants. Un pourcentage beaucoup plus élevé d’étudiants qui ont reçu le Bac ont des parents avec des revenus élevés et beaucoup moins dans un environnement pauvre.
Toutefois, l’expérience montre que cela n’est pas si clair sur le terrain, car les progrès scolaires de l’enfant n’ont pas toujours un lien avec le montant du salaire des parents. Ce qui a été constaté lors de l’Aliyah « russe »: les immigrants de l’Union soviétique dans les années 90 sont venus en Israël pratiquement démunis, et au sein de familles monoparentales. Les adultes ont étudié et travaillé dur, et leurs enfants ont grandi dans un milieu pauvre ou moyennement pauvre. Mais cela n’a pas empêché pour nombreux de ces enfants d’avoir leur « Bagrut » (bac) et ils vont à l’université. Lors des remises des diplômes du premier et second degré dans les universités israéliennes, près d’un diplômé sur trois porte un nom russe.
La réussite des élèves peut aussi être motivée par la culture de la famille, l’éducation, le culte, l’acquisition de connaissances, et pas forcement l’argent dépensé pour des ordinateurs portables. De plus, les parents pauvres peuvent aussi inculquer des valeurs à leur enfant.
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