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C’est la colère parmi les résidents du Sud depuis que le Ministère de l’Éducation a décidé de cesser de financer les services d’aides psychologiques pour les enfants.

Les communautés en bordure de Gaza ont été choquées par cette annonce, selon laquelle le Ministère de l’Éducation cesse le soutien psychologique pour les enfants à partir de vendredi (19/06/15) – en raison de manque de fonds. La décision a entraîné la colère parmi les responsables des conseils locaux et des politiques.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Gadi Yarkoni, le maire d’Eshkol, région la plus touchée l’année dernière pendant l’opération « Rocher Puissant », a dit qu’il est incroyable de prendre une telle décision : « Cela signifie un arrêt immédiat sans aucune préparation préalable des soins donnés à des dizaines d’enfants sous traitement qui ont subi de graves traumatismes l’été dernier, et dont les effets se font encore ressentir aujourd’hui ».

 » Ceci est un coup dur pour le processus de traitement qui avait commencé avec les enfants et leurs parents et qui aujourd’hui doivent faire face à cet arrêt soudain. Le processus de réhabilitation et de récupération des enfants vivant en bordure de Gaza est loin d’être terminé et nous exigeons le retour immédiat de la budgétisation. »
Le leader de l’opposition Yitzchak (Isaac) Herzog a demandé au ministre de l’Éducation, Naftali Bennett, « une explication urgente et une décision rapide ». Il a ajouté une vidéo sur sa page Facebook avec la description d’un enfant qui court suite à une alerte et n’a pas encore cinq ans. Et il demande : « Est-ce pour ces enfants que vous voulez stopper le financement ?  »

La Présidente du Meretz,  Zahava Gal-On a également dit que cette décision était « cruelle » : « Le mépris pour les soins accordés à ces enfants est la conséquence de décisions politiques et gouvernementales qui vont condamner ces enfants à une vie dans la peur et le traumatisme. Tout en sachant que ces partis de gauche et du centre n’étaient pas les premiers à condamner les tirs de roquettes du Hamas.

Les enfants vivant à proximité de la bande de Gaza sont confrontés à de nombreux symptômes d’anxiété et de stress post-traumatique à la suite de la situation de sécurité tendue au cours des dernières années.
MK Haim Yellin, ancien chef du Conseil régional Eshkol a protesté contre l’arrêt de l’aide : « Celui qui pense que nous pouvons oublier les blessures émotionnelles de la guerre, et de chaque guerre de ces 5 dernières années ne comprennent pas l’âme humaine ».

Le ministère de l’Éducation a déclaré: «Nous sommes conscients de la difficulté croissante en raison  […] Nous demandons aux thérapeutes d’effectuer cette séparation avec les enfants et des parents de façon progressive. »