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Aux États-Unis, et en fait dans la plupart des pays occidentaux, les élus sont tenus par la loi de publier leur capital dans des déclarations publiques. En Israël, les membres de la Knesset sont tenus de donner des détails par des déclarations concernant leur richesse. Le fait que les élus ont de l’argent n’est pas toujours bien accepté, car cet argent peut cacher une corruption et un comportement inapproprié, comme, par exemple, l’histoire du Maire de Bat Yam, Shlomo Layani.

Le public israélien veut que tous ses dirigeants, les maires, les membres de la Knesset, les ministres et premiers ministres ne soient pas exemptés par la loi. Le public mérite de savoir qui sont ces politiciens, d’où ils viennent, ce qu’ils ont fait et comment ils affectent ces postes publics.

Mais la réalité est quelques peu différente, car la tendance de nombreux politiciens continuent d’insister pour ne pas exposer leurs déclarations de capital énigmatiques.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Lors du classement annuel de Forbes, il y a eu plusieurs rencontres avec les politiciens – anciens et nouveaux – et certains ont refusé de faire partie de ce classement. Cependant aujourd’hui, le public exige de la transparence. Cette transparence est une étape importante, qui est censée nettoyer le milieu politique de tout intérêt caché supplémentaire, et surtout pour leur rappeler, que nos élus, travaillent pour nous – et non l’inverse.

La note que vous lisez est une parodie de la richesse des élus, et il faut les féliciter pour n’avoir rien caché. Forbes classe pour la quatrième fois les représentants élus d’Israël dans la catégorie des plus riches. Cette année,a été retiré de la liste, Meir Sheetrit et Yair Shamir, qui ont pris leur retraite de la vie politique, tandis qu’ils ont été remplacés par des noms nouveaux et fort intéressants.

Aussi cette année, nous découvrons que le maire de Jérusalem, Nir Barkat se positionne à la première place sur la liste avec 450 millions de shekels. Les dirigeants du camp sioniste, Yitzhak Herzog, Tzipi Livni et Manuel Trachtenberg, ont publié aussi leurs déclarations de richesse, et clôture la liste avec une fortune de 10 millions chacun.

Une conclusion intéressante de l’évaluation du capitale du Premier ministre Benjamin Netanyahu (42 millions de shekels) montre qu’il a une meilleure situation que le président américain Barack Obama, dont le capital est estimé entre 5-7 millions de dollars :

Voici la liste complète:

 

Plusieurs membres de la Knesset et certains ministres ont un capital qui atteint les 10 millions de shekels, compte tenu de biens immobiliers et de l’épargne de retraite.

D’autres ministres et des membres de la Knesset ont déclaré ouvertement des dettes importantes aux banques, des remboursements de prêts hypothécaires et dans l’immobilier à l’étranger. Zahava Gal-On, qui dirige le parti Meretz possède environ 7,6 millions, grâce à des appartements sis à Petah Tikva (4,5 millions ) et un portefeuille d’actions, et des fonds divers.

Le capital de l’ancien journaliste MK Mickey Rosenthal (camp sioniste) est d’environ 7 millions de shekels, provenant d’appartement à Givatayim, c’est un journaliste chevronné en économies.

Pour Yoel Hasson (camp sioniste) son capital est d’environ 5 millions de shekels, grâce à la possession de maisons à Tel Aviv et Rishon Lezion et 3 millions pour couvrir les prêts hypothécaires et d’autres prêts.

Le Ministre de l’Economie, Aryeh Deri (Shas) a un appartement Har Nof à Jérusalem, d’une valeur de 4,7 millions de shekels.

Sofa Landver (Israël Beitenou) a un capital de 4,5 millions de shekels et un appartement à Ashdod marina.

Arden a refusé de fournir ses états financiers. Le projet complet est publié dans le numéro de Juin du magazine Forbes