Dans la soirée, Ayalah et Tamir sont allés apporter un soutien à une autre famille endeuillée. Ayalah et Tamir étaient avec des amis quand la sirène a retenti, leur donnant 20 secondes à partir de l’avertissement d’un missile. Ils ne disposaient pas assez de temps pour se mettre à couvert, de sorte qu’elle décida de couvrir de son corps celui de Tamir, qui a échappé à des blessures lorsque la roquette est tombée et a explosé à côté d’eux, et a mortellement blessé sa sœur.

Lors de l’enterrement, son père a lu un passage d’une lettre, qu’il a trouvé dans sa chambre, dans laquelle elle a écrit: « lorsque nous assistons à la vie se terminant en un instant. »

Amir Peretz, ancien maire de Sderot, était parmi ceux qui ont assisté aux funérailles et a fait l’éloge de la famille Abekassis, avec Eli Moyal, le maire sortant. Il n’y avait pas de représentants du gouvernement.

«Elle était de retour après avoir essayé d’apporter un soutien à une autre famille endeuillée et ils ont entendu la sirène d’alerte et un Kassam était sur ​​le chemin », a déclaré Peretz. « Elle n’a pas hésité et a immédiatement protégé son frère. Elle voulait l’embrasser et le protéger et elle a agit comme un soldat des plus courageux. »  Moyal a exprimé l’espoir que Ayala soit la dernière victime de Qassam, et des tirs de roquettes de la part des terroristes palestiniens.

L’image gravée dans les esprits de nombreux Israéliens était celui du père et de son frère, debout devant sa tombe, et son frère soufflait le Shofar pour Ayala .

Cela s’est produit six mois avant qu’Israël se retire de la bande de Gaza, où les Israéliens ont du faire face à la réalité des attaques de missiles sur les civils de Gaza pendant plus d’une décennie aujourd’hui. Toutefois, un espoir de changement est apparu dans ce chaud, humide et douloureux mois d’août 2005, quand les Israéliens ont promis un avenir différent.

Photo: Smoke rises from burning factory in Sderot struck by rocket fire Copyright: IDF Spokesperson

 

Ensuite, la société israélienne a traversé la douleur terrible de l’évacuation des milliers de personnes de leurs foyers dans la bande de Gaza et une partie de la Judée Samarie, dans l’espoir de promouvoir la cause de la paix avec les Palestiniens. « Si seulement nous le faisons », ont entendu maintes et maintes fois les israéliens, « le monde saurait les sacrifices que nous sommes disposés à faire pour la paix. Et si, à D.ieu ne plaise, quelque chose de mauvais arrive ou si les missiles continuent d’affluer au dessus de nos têtes depuis Gaza, oh!  alors nous aurons la pleine légitimité pour se défendre et le monde comprendra ».

Cette semaine, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDHNU) et la Commission d’enquête vont examiner un rapport sur « le conflit de Gaza de 2014 ». Ce n’est pas le premier rapport sur la situation à Gaza, une zone qui va de mal en pis depuis que le Hamas a pris par la force en juin 2007, le gouvernement.

Le CDH est une entité infâme quand il s’agit d’Israël. Il est responsable d’une série de résolutions partiales contre l’État juif depuis que le Conseil a été mis en place (2006) et est allé aussi loin qu’ils présentent Israël comme un « point de l’ordre du jour Permanent » du Conseil, un « honneur » de ne pas partagé un autre État sur terre. Par conséquent, il n’est pas surprenant qu’Israël, refuse de coopérer avec ses détracteurs lors du Conseil.

La validité du rapport actuel est discutable, et beaucoup de questions se posent dans le rapport sur le plan factuel : il se penche sur les « hostilités » mais  après que 3 adolescents israéliens ont été enlevés et exécutés par des terroristes du Hamas. Il affirme que le Hamas était responsable de creuser  14 « tunnels de terreur » en Israël, lorsque Israël en a identifié plus de 30.  Les versions diffèrent même quand il s’agit du nombre de victimes israéliennes : cela s’élevait à 73 personnes, des soldats et des civils, tandis que le rapport dit 67 seulement.

Cependant, il est essentiel d’aller au-delà et prendre en compte l’effet plus large et plus profond de ce rapport, en plus de l’état des choses en ce qui concerne « Gaza 2014 ». L’Organisation des Nations Unies et le comportement de la communauté internationale envers Israël, qui se manifeste par ces rapports biaisées et partiales, sape les fondements mêmes de toute possibilité de parvenir à une solution pacifique à la situation sur le terrain.

Ne vous méprenez pas : ce n’est pas Gaza 2014, 2013 ou 2012. Il s’agit de la communauté internationale envers Israël, qui  se rend compte qu’il n’aura jamais aucun soutien réel, même pendant les moments où Israël en a besoin, lorsque les missiles ciblent des personnes innocentes et Israël entraînant une opération de légitime défense. En mettant Israël et le Hamas sur le même niveau, cette communauté internationale est révélatrice et montre que les Israéliens sont pour eux au même pied d’égalité avec une organisation terroriste, tristement célèbre pour faire sauter des autobus en Israël au cours des années 90, tuant des centaines de personnes innocentes.

Est-ce la communauté internationale qui fera confiance aux israéliens – à nouveau – en arrivant à un accord avec les Palestiniens? ! Détrompez-vous. Il est encore temps de changer de cap. Nous méritons tous la chance d’un avenir meilleur.

Ayala reste et restera un symbole de courage et de tristesse. Elle représente la souffrance des victimes des roquettes dans le sud du pays, Ayala n’avait pas besoin d’agir en héros, elle n’avait pas besoin non plus de surveiller son frère du matin au soir, elle devait comme tous les jeunes dans le monde vivre en liberté, inconsciente. Israël n’envoie pas de roquettes, Tsahal n’attaque jamais, mais Tsahal répond et continuera même après ce rapport.

Inspiré de la source traduite : Shahar Azani  sur Huffingtonpost