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Un incident violent s’est produit hier à l’hôpital d’Ashkelon et a été enregistré sur une vidéo : Une bagarre s’est déclenchée entre les membres de la famille de Muhammad Alan et d’autres parents de patients hospitalisés à l’hôpital Barzilai.

La vidéo semble montrer des parents et des patients courir dans le couloir de soins intensifs et prendre part à l’incident violent. Les membres de la famille d’Alan ont affirmé qu’ils ne sont pas autorisés à entrer dans la salle en raison de la discrimination. D’autres qui étaient là ont affirmé que les membres de la famille s’étaient comportés violemment envers eux.

Aux environs de 20h30, la police du district sud a rapporté des conflits violents entre Juifs et Arabes à l’hôpital. D’importantes forces de police sont arrivées pour séparer des dizaines de bagarres. La police a arrêté cinq suspects impliquant des violations de l’ordre public, parmi lesquels le frère d’Alan. Quatre personnes ont été blessées et ont nécessité un traitement médical.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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«L’agent de sécurité a demandé à la famille de Alan d’évacuer la zone à l’entrée de l’unité de soins intensifs, une personne de la famille s’est fâchée et a commencé à les maudire, » selon Canal 2.

Selon cette personne, il y avait actuellement des parents et des visiteurs de d’autres patients hospitalisés dans le service. Une bagarre de masse a suivi avec la participation de dizaines de personnes. « La police est arrivée et a pulvérisé du gaz poivre sur nous tous, » a-t-elle dit.

Le père de l’un des patients de cet hôpital a été arrêté par la police avec 4 autres suspects .Il a dit qu’il voulait seulement se protéger et que sa détention était injustifiée. Une demande de détention provisoire des suspects a été demandée, l’un d’eux est un ancien combattant qui a participé à l’opération de l’été dernier « Tsouk Etan » et un autre suspect est un membre de la famille de Alan.

Depuis la fin de la grève de la faim, le prisonnier  n’a plus aujourd’hui le statut de « détention administrative », mais il continue de profiter des soins de l’hôpital. La présence de Mohammed Alan qui pour rappel, est un membre du Jihad islamique entraîne des tensions et des conflits dans cet hôpital.