Les américains vont pour la première fois intervenir directement dans la guerre en Syrie. L’armée américaine va envoyer 50 combattants des forces spéciales dans le pays pour aider les forces rebelles et kurdes dans leur guerre contre Daesh, a confirmé aujourd’hui le président Barack Obama. C’est la première fois que les troupes américaines resteraient en permanence sur le sol syrien.
Les combattants américains seront en Syrie avec une milice kurde, se préparant à attaquer la province Ar-Raqqah de Daesh. Ces soldats kurdes ont récemment reçu des armes et de l’équipement de Washington, après l’aide des frappes aériennes américaines qui n’ont pas réussi à libérer de grandes zones dans le nord de la Syrie sous le contrôle de l' »Etat islamique ».
Les responsables militaires américains ont déclaré que l’envoi de combattants est une déclaration stratégique des États-Unis et de sa politiques visant à renforcer les rebelles modérés en Syrie. Obama a confirmé que les États-Unis vont envoyer davantage d’avions de chasse F15 et A10 à l’aéroport de Turquie, afin de soutenir la Jordanie et le Liban.
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Pendant ce temps, des pourparlers à Vienne ont commencé sur l’avenir de la Syrie, mais il est difficile de trouver l’optimisme parmi les diplomates, et il semblerait que des tensions augmentent, notamment entre l’Arabie saoudite et la Syrie.
L’opposition syrienne n’a pas été invitée à participer aux négociations, ainsi que les représentants d’Assad. Les pays qui participent aux pourparlers sont les États-Unis, la Russie, l’Iran, la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Royaume-Uni, l’Italie, la France, l’Allemagne, l’Egypte, le Liban et l’Union européenne.
Le ministre des Affaires étrangères saoudien, Adel Al, a clairement fait savoir que Bachar al-Assad n’a pas sa place dans l’avenir de la Syrie, le ministre syrien de l’Information a annoncé que « l’Arabie saoudite n’a pas sa place dans la participation à des pourparlers », parce que le royaume « a drainé le sang des musulmans au Yémen et en Irak. »
L’Iran participera également à ces négociations, comme ce fut le cas lors des entretiens internationaux sur l’avenir de la Syrie. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a dit au secrétaire d’État John Kerry : « Sans notre participation aux négociations, il ne peut avoir de solution logique à la crise en Syrie », a déclaré Zarif, qui devait se réunir mardi avec son homologue russe, Sergueï Lavrov.
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