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Lors du Grand Prix d’Abu Dhabi, les Israéliens Yarden Gerbi et Sagi Muki ont remporté des médailles de bronze.

Ils ont été les premiers Israéliens à être autorisé à participer à la compétition, mais ont dû apparaître sous le drapeau de la Fédération du monde de judo car le pays arabe a interdit l’affichage du drapeau israélien.

Avec ou sans drapeau,  Yarden Gerbi et Sagi Muki ont fait honneur à l’Etat juif. Ils ont été obligés d’apparaître sous le drapeau imposé en raison de la discrimination des hôtes du tournoi. Le drapeau israélien a été également interdit de leurs uniformes, sous prétextes de « sécurité ».

L’Association de Judo a déclaré que c’était un compromis, sinon les judokas auraient tout simplement été écartés de la compétition.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Lors de la cérémonie de distribution de la médaille, le drapeau israélien était le seul absent  parmi les drapeaux des vainqueurs.

Gerbi a fondu en larmes lors de la cérémonie des médailles, et a ensuite expliqué ses sentiments de frustration, notant que depuis six ans, les Israéliens avaient été banni du tournoi, et qu’ils  se trouvent qu’aujourd’hui, on leur interdit d’utiliser le drapeau israélien après leur arrivée à Abou Dhabi.

« Le moment que je savais que je ne pourrais pas concourir sous le drapeau israélien, j’ai eu un profond sentiment de douleur dans mon cœur, en tant que patriote israélien, c’était difficile, mais j’ai pensé à la façon dont il est important de soutenir la concurrence, et  la victoire pour notre pays ».

Gerbi a déclaré, « Quand je suis arrivée sur le podium,  je me suis sentie un sentiment différent, quelque chose était en train de brûler à l’intérieur de moi. Quand j’ai gagné le match et la médaille de bronze, j’ai éclaté en larmes, c’était si difficile pour moi, sans le drapeau de mon pays ».

« Mais aujourd’hui, plus que jamais, il était important pour moi de participer, de gagner, pour prouver à tous que la participation est ici la plus grande victoire. Tous ceux qui l’appellent une honte … Je représente mon état ​​pour toujours, que mon drapeau soit caché ou pas ! ».

« Même si le drapeau israélien n’était pas là, je sentais que je représentais un état ​​entier », a déclaré Sagi Muki après la victoire. « Quand on m’a dit que je ne pouvais pas montrer le drapeau israélien, cela m’a donné plus de motivation pour montrer que nous ne pouvons pas être effacées, que nous serons toujours le plus haut possible. »

« Je suis heureux d’avoir parvenu à gagner la médaille de bronze, et même sans drapeau, je me suis battu pour l’Etat d’Israël. Je n’avais pas peur de venir ici. »