Le Ministre de l’Éducation Naftali Bennett a appelé aujourd’hui à l’opération « Homat Magen 2 » ou « Bouclier défensif 2 » pour faire face à la vague de terreur qui se répand dans le pays.
Lors du programme télévisé « Good Morning Israël », Bennett a déclaré à la radio militaire qu’il n’y a qu’une seule solution à la situation : « L’Opération Bouclier défensif 2 ou Homat Magen 2 »
Ajoutant : « Nous devons entrer dans Hévron avec de très grandes forces, mais aussi dans les villes environnantes. Pour l’instant, il n’y a aucune information concernant une telle opération dans cette région, j’ai pris part à l’opération Bouclier défensif en 2002 et ce n’était pas agréable. Mais il est important de savoir que suite à cette opération, les villes et villages ont été nettoyés et que le terrorisme a chuté de 80 % en un mois », a ajouté Bennett.
Pour rappel, l’opération Homat Magen ou Bouclier Défensif fut une opération à grande échelle de l’armée israélienne dans les territoires de Judée et de Samarie en 2002 (à partir de 29 Mars au 10 mai2002). Le but principal de l’opération était de frapper les terroristes palestiniens et arrêter la vague d’attentats terroristes.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Dans la pratique, l’armée a effectué la destruction de la majorité de l’infrastructure organisationnelle de l’Autorité palestinienne en Judée Samarie. Au cours de l’opération, une réserve infanterie des troupes a été mobilisée (division 5, Division 408 et division de Jérusalem) ainsi que des forces blindées et d’ingénierie, pour la première fois depuis la fin de l’opération Paix en Galilée.
L’opération a commencé le matin du 29 Mars à Ramallah dans la capitale gouvernementale et le centre économique de l’Autorité palestinienne où avait siégé Yasser Arafat. Tsahal est entré dans la ville assiégée de la « moktah », et les bâtiments gouvernementaux et le siège d’Arafat .
Arafat lui-même a été enfermé dans son bureau avec certains de ses collaborateurs, qui étaient recherchés par Israël pour avoir participé à des activités terroristes. Dans la bataille, des policiers palestiniens et des membres des organisations terroristes ont été tués.
Vers la fin des combats à Ramallah, Tsahal a capturé Marwan Barghouti, le commandant de la Tanzim, dont a été attribué de nombreuses attaques, il a été traduit en justice en Israël.
Shehem est considéré comme l’un des bastions du terrorisme palestinien et la casbah considérée comme particulièrement hostile aux Israéliens. Les forces parachutistes opérant dans la ville ont été en mesure de conquérir la ville en faisant relativement peu de victimes. Un Officier du génie ( Assouline) a été tué par des tirs amis.
Plus de 70 terroristes palestiniens ont été tués dans cette opération à Shehem. De nombreuses armes ont été saisies et confisquées par les troupes.
Les trois divisions: les parachutistes , la Brigade Golani et Brigade Blindée ont repris la partie orientale de la ville, y compris les camps hostiles de Balata, le quartier A-Shabiya et Yiftah .
Au cours de la bataille, les soldats ont fait face à des dizaines d’engins piégés placés le long des routes et dans des camions piégés.
Le bilandu « Bouclier Défensif »
Les chiffres diffusés par les Forces de défense israéliennes montrent l’ampleur des saisies effectuées : plus de 5000 armes légères, une centaine d’armes lourdes, au moins 450 charges explosives ; 23 fabriques d’armes et de munitions ont été prises ou démantelées.
En fait, l’importance des découvertes a dépassé les estimations des services de renseignements et prouvent la construction progressive, au fil des années, d’une capacité belligérante considérable en Judée Samarie. De même, plus de 5000 Palestiniens ont été arrêtés et 1500 d’entre eux restent emprisonnés, parmi lesquels 344 membres du Fatah, 349 du Hamas, 82 du Djihad islamique, 70 du FPLP et 356 des services de sécurité de l’Autorité palestinienne.
Sur les 33 hommes les plus recherchés de Palestine, 25 sont arrêtés ou tués. A Jénine seulement, 10 candidats à l’attentat suicide ayant déjà enregistré leur cassette d’adieu sont capturés. Les premiers interrogatoires permettent de monter plusieurs opérations ciblées sur des caches d’armes ou d’autres responsables. Les coups portés au terrorisme sont de taille.
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