Avraham Marek Klingberg, connu sous le nom de Marcus Klingberg A. était un savant israélien qui a atteint le plus haut rang soviétique et a donné des informations confidentielles d’Israël à la Russie.
Cet espion n’a jamais été pris par Israël pendant toutes ces années. Le cas de Klingberg est considéré comme l’un des scandales d’espionnage les plus destructrices de l’histoire de l’Etat d’Israël.
Marcus Klingberg a fourni aux Soviétiques des informations classifiées sur les travaux scientifiques d’Israël. Il est mort à Paris à l’âge de 97 ans.
Klingberg, professeur d’épidémiologie et de chercheur à l’Institut de recherche biologique de Nes Ziona, a été reconnu coupable en 1983 d’espionnage pour l’Union soviétique et condamné à vingt ans d’emprisonnement.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Né en Pologne en 1918, dans une famille de la lignée hassidique, Klingberg a été reconnu coupable de fournir aux Soviétiques des informations confidentielles pendant vingt ans, depuis le début des années cinquante.
La masse d’informations venait des activités de l’Institut de recherche biologique. Dés sa sortie de prison, il a déménagé en France, où sa fille unique et son petit-fils vivaient.
La fille de Klingberg, Sylvia, est devenu une militante de gauche en Israël et membre du mouvement anti-sioniste socialiste Matzpen. En 1975, elle a épousé Ehud Adiv, un militant politique israélien qui purge une peine de prison sur des accusations d’espionnage pour la Syrie à la prison Ayalon.
Ils ont divorcé après trois ans. Sylvia Klingberg a émigré à France, où elle est devenue une militante communiste, mariée avec le professeur de philosophie français Alain Brossat. Leur fils, Ian Brossat, est un adjoint à la Maire de Paris avec appartenance au Parti communiste français.
En Janvier 1983, les agents du Shin Bet ont informé Klingberg qu’ils voulaient l’envoyer à Singapour, où une usine chimique aurait explosé. Après avoir quitté la maison avec sa valise, il a été pris à l’aéroport, et envoyé dans un appartement dans un lieu inconnu où il a été durement interrogé et mis sous pression psychologique pour avouer.
Après dix jours, Klingberg a admis être une taupe soviétique et il a signé des aveux. Il a affirmé qu’il avait fourni des informations à l’Union soviétique pour des raisons idéologiques.
Klingberg a été jugé en secret et condamné à 20 ans de prison. Pour les 10 premières années de sa peine de 20 ans, il a été détenu en isolement, dans une prison de haute sécurité, sous un faux nom et une fausse profession. Après avoir été sorti de l’isolement, il a rejoint son compagnon de cellule qui était Shimon Levinson, un autre Israélien qui avait espionné pour l’Union soviétique.
En Septembre 1990, la femme de Klingberg, Wanda est morte. Conformément à ses souhaits, elle a été incinérée. Ses cendres ont été enterrées dans le cimetière du Père Lachaise à Paris.
Après avoir purgé sa peine, Klingberg est retourné vivre en France. Il est mort à Paris le 30 novembre 2015, âgé de 97 ans.
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