Au cours des dix dernières années, les gouvernements israéliens ont systématiquement lutté contre la fourniture par la Russie du missile S-300 à l’Iran, la Syrie et d’autres pays voisins.
En novembre, les médias russes ont rapporté qu’une version améliorée a été conçue, la batterie-400, déployée à Lattaquié, et les commentateurs israéliens ont à plusieurs reprises exprimé la crainte que le système de défense aérienne russe puisse limiter la liberté d’action de l’armée israélienne dans la région et ainsi changer l’équilibre stratégique des forces en faveur d’Israël.
Cependant, il est possible que le S-300 ne représente pas une menace réelle pour la Force aérienne de Tsahal, comme cela a été rapporté ce vendredi sur l’agence Reuters. En effet, l’armée israélienne a utilisé des méthodes de travail qui peuvent « aveugler » les systèmes de défense aérienne au cours des exercices militaires conjoints avec le Grèce en Méditerranée orientale au printemps de cette année.
Un responsable militaire qui est resté anonyme a dit, selon des sources diplomatiques, qu’il y a 18 ans, la Russie a vendu des batterie S-300 à Chypre, qui seraient en service pour l’armée grecque. À la demande des États-Unis, les batteries grecques ont été incluses pendant l’exercice conjoint avec les Israéliens, afin que les représentants de l’armée israélienne puissent apprendre les particularités de son fonctionnement, et trouvent des moyens pour éblouir ou confondre le radar-300.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :