Ils sont souvent les premiers sur les lieux des attentats et connaissent plus que tous la violence des attaques et les douleurs et souffrances des victimes des agressions terroristes aux couteaux, aux tirs ou à la voiture bélier. Demander à ces bénévoles de soigner les blessés les plus urgents, même si c’est le terroriste en priorité est impossible vu l’injustice de cette décision décidée récemment en Israël suite à la pression des ONG.
Haim Foxman, bénévole de ZAKA a traité les 3 blessés (dont deux sont décédés) dans une attaque à coups de couteau à la Porte de Jaffa. Il a dit sur son compte Twitter, ce mardi que lorsqu’il est arrivé sur la scène de l’attentat à la Porte de Jaffa, il a aidé les blessés et pas les deux terroristes : « Je ne compte pas soigner ces foutus terroristes, même si leur état de santé est précaire ».
Les commentaires ont été apportées aux lignes directrices du Bureau d’éthique IMA, qui a demandé de soigner les blessés, y compris les terroristes, selon leur degré de blessure. Rappelons que ces équipes ont toujours eu pour objectif de soigner en priorité les victimes des attaques, car une «charité commence à la maison. » Mais depuis cette décision dramatique, ils doivent faire le tri des victimes et les manipuler uniquement par la gravité de leurs blessures.
Foxman qui est bénévole à ZAKA, a dit hier à ce sujet : «Je suis venu sur la scène et j’ai vu les victimes dans leur sang. Quand j’ai vu les blessés gisant sur le sol, poignardés par les terroristes, peu importe la condition, bien sûr, je me suis rendu immédiatement vers les blessés et pas le terroriste.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :