Un membre éminent des Frères musulmans en Egypte a été arrêté lundi sur des soupçons d’implication dans l’attaque de la semaine dernière sur l’Hôtel du Caire.
Selon le rapport, l’homme en question est membre des Frères musulmans et se nomme Abd El-Aal Al-Ashry, il est aussi le frère de l’ancien parlementaire Gamal Al-Ashry.
Al-Ashry a reçu aussi des affectations de dirigeants des Frères musulmans au Qatar pour entreprendre « plusieurs opérations terroristes » avant l’anniversaire de la révolution du 25 Janvier, et le ciblage des hôtels dans la zone entourant la Grande Pyramide de Gizeh.
Ses deux fils sont accusés d’avoir été parmi les assaillants masqués qui ont participé aux tirs commis à l’hôtel des trois pyramides, jeudi, selon le site Web de nouvelles de langue anglaise.
Les agresseurs se seraient cachés dans un appartement de la banlieue de Sheikh Zayed de Gizeh. Les forces de sécurité les ont arrêtés.
Il y a eu des rapports contradictoires au sujet de l’attaque. Les sources de sécurité égyptiennes ont dit que les touristes dans l’autobus étaient des Arabes israéliens et non des juifs et il a été également déclaré que l’attaque était de nature criminelle.
Mais en dépit de ces revendications, le groupe djihadiste État islamique (ISIS) a revendiqué la responsabilité de la fusillade, vendredi, affirmant qu’il avait ciblé un « bus touristique transportant des Juifs » et qu’ils avaient « tués et blessés des Juifs et des membres des forces de sécurité de l’hôtel ».
La fusillade de jeudi a été suivie le lendemain d’une attaque sur l’Hotel Vista Bella dans la ville balnéaire de la mer Rouge Hurghada, dans lequel deux touristes étrangers ont été blessés.
Il reste à savoir si les deux attaques sont liées.
Les Frères musulmans en Egypte sont aujourd’hui considérés comme une organisation terroriste depuis que leur président, Mohammed Morsi, a été évincé en Juillet 2013 par l’armée.
Depuis l’éviction de Morsi, les tribunaux égyptiens ont condamné des centaines de partisans des Frères à la mort dans le cadre d’une vague de répression sur le groupe. Beaucoup de gouvernements étrangers et des groupes de défense des droits ont accusé l’Egypte de violer le droit international.
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