Un plénum de la Knesset a approuvé lundi soir la «loi stop-and-frisk » proposée par le ministre de la Sécurité publique Gilad Erdan, qui a élargit l’autorité de la police pour effectuer des recherches. La loi autorise les policiers à fouiller le corps et les biens de quelqu’un si il y a un soupçon raisonnable qu’il peut être sur le point de commettre des violences, ou dans le cas où il utilise un langage menaçant ou violent.
Le projet de loi autorise la police à fouiller toute personne dans un groupe jugé suspect. La police sera en mesure d’effectuer des recherches d’armes dans certains lieux en conformité avec la loi, ou dans le cas où il y un soupçon raisonnable de quelqu’un portant une arme.
En outre, la loi permettra au chef d’un district de police de désigner un endroit où il y a soupçon d’activité terroriste comme un endroit où les fouilles corporelles sont autorisées afin de localiser les armes illégales. Cette déclaration devait rester en vigueur provisoirement et serait le résultat d’une sécurité accrue.
Le projet a été élaboré par le ministère de la Sécurité publique et a rencontré l’opposition générale du public, y compris par l’Association pour les droits civils en Israël.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :