Elle ne m’est pas promise, à moi, le non juif, moi le goy. Je ne suis pas né juif, et pourtant, quelque chose d’indescriptible, d’indicible, m’attire vers Israël.
Arrière petit-fils de pasteur, je suis devenu catholique, malgré moi, suite à une interruption involontaire de religiosité familiale.
Désormais et depuis l’âge de raison, je suis simplement déiste, faute de mieux ou de pire. J’erre, à 60 ans, dans une société surprise et bousculée par la religion des autres ou son prétexte, sans défense, avec comme fragile bouclier mes valeurs et ma morale.
J’ai le sentiment d’être un soldat abandonné dans une armée sans chef et sans arme devant se battre contre une force indestructible, inébranlable ; et presque contraint désormais à la désertion. Quelle terre m’est promise, quel Alya pour moi ?
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :