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Noy Peles est une champion qualifiée en Art martiaux, elle a décidé de s’enrôler dans l’armée il y a quelques mois et a choisi de faire son service dans la police des frontières sachant que l’impact de son choix pourrait mettre fin à sa carrière d’arts martiaux.

Elle veut utiliser ses compétences fortement aiguisées pour un combat très différent : la lutte pour arrêter les terroristes arabes qui depuis des mois massacrent les citoyens juifs à Jérusalem.

« Même si le régime d’entraînement est strict et ne me permet pas de continuer à prendre part à des compétitions professionnelles, je ne doute pas que j’ai réalisé mon vrai rêve, » dit Noy Peles, qui détient désormais le grade de caporal.

Après avoir terminé une formation de base avec des notes exceptionnelles, elle sert maintenant en tant que commandant de peloton dans une unité de patrouille en poste à Jérusalem, qui a été un point focal dans la récente vague de terrorisme arabe depuis septembre dernier.

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Mais Noy Peles est indomptable, en affirmant : « Aucune bataille est trop dure, et aucun adversaire est trop fort » – c’est une leçon que j’ai apprise sur le ring du Championnat.

Amit Hachim, son entraîneur au cours des dix dernières années, a déclaré : « Noy a été contrainte de quitter les rings, mais pour l’essentiel elle n’a pas perdu mais en a plutôt bénéficié. Une grande partie de son enfance a été passée avec moi au club d’arts martiaux, et nous sommes devenus comme sa famille. Je suis fier de la voir en tant que soldate et de voir qu’aujourd’hui, elle partage ses capacités afin de défendre la patrie ».

Selon Peles, elle n’a pas hésité à adhérer à la police des frontières, malgré l’impact du service militaire intense sur sa capacité à se concentrer sur ses arts martiaux.

«Je suis en paix avec la décision. Si je ne le fais pas, qui le fera ? Etre une guerrière dans la police des frontières est un grand honneur, je suis fière de servir dans la force et de porter l’uniforme vert toute la journée. »

Parlant de son service dans la capitale, elle ajoute : « C’est une mission nationale de la plus haute importance. Notre présence apporte la sécurité, et dans de nombreux cas, peut même sauver des vies. »

« Dans la période récente, nous avons étés témoins d’un grand nombre d’actes de terroristes et de tentatives d’attaques, dont les soldats de la police des frontières ont arrêté avec leur propre corps. C’est la première réponse qui est décisive pour un guerrier quand un terroriste sort un couteau à bout portant et qui tente de l’agresser. »

« Dans la plupart des cas, les guerriers agissent exactement selon la formation qu’ils ont subi : ils bousculent le terroriste tout en utilisant les méthodes du Krav Maga » dit-elle. « C’est une des aptitudes exigées d’un combattant de Championnat des Arts martiaux. »

« Pour être un combattant professionnel, vous devez savoir comment donner une réponse rapide. Dans de nombreux cas, votre corps est la défense. Je pense que les compétences que j’ai acquisse en tant que combattant de MMA avec la formation à la police des frontières m’a préparé à des défis dont je dois faire face dans ce domaine ».

Son père Yehuda rapporte qu’elle a eu un moment difficile, en constatant que, « dans le monde des arts martiaux en Israël, il y a très peu de filles. Pour être une fille dans une compétition de MMA en Israël, c’est très difficile, la plupart des participants sont des garçons et Noy devait prouver qu’elle était forte et assez habile pour lutter contre les garçons, elle a affronté tout cela grâce à son travail acharné ».

« Ses frères Itzik et Ron, qui ont respectivement 16 ans et 10 ans, sont aussi dans les arts martiaux et ont remporté des compétitions. Sans aucun doute, nous sommes une famille de combattants « , a déclaré Yehuda Peles. « Il n’y avait pas un seul combat dont Noy a pris part sans que je ne sois pas venu. »

« Le jour où Noy a quitté le club et a mis l’uniforme vert de la police des frontières, ce fut le plus beau jour de ma vie, le jour où elle est devenue une véritable combattante. C’est un honneur de faire partie de la police des frontières, ils sont comme une famille ».