Le ministre des Transports Yisrael Katz a ordonné à l’Autorité de transport public national d’enquêter afin de savoir qui sont les responsables qui ont placé des drapeaux liés à un mouvement salafiste-djihadiste sur les bus publics à Jérusalem-Est.
Mr Katz a déclenché une enquête après avoir découvert des photos de drapeaux sur des bus de l’État, sur les médias sociaux arabes. Le Ministère des Transports a déclaré « prendre les mesures nécessaires contre les personnes impliquées. »
Les drapeaux appartiennent à Hizb al-Tahrir, un mouvement de terreur salafiste, et l’un de ces drapeaux a été trouvé sur une voiture, utilisée par les terroristes qui ont mené une attaque à Jérusalem la semaine dernière et se sont identifiés à ce parti.
Hizb al-Tahrir est actif en Judée, en Samarie et à Jérusalem-Est, et demande le retour aux fondamentaux de l’Islam ; il ne reconnaît pas l’Autorité palestinienne. La plupart de ses actes impliquent la prédication .
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Israël a capturé une cellule de trois terroristes salafistes de Yatta en 2013, qui ont conspiré pour mener à bien des attaques terroristes contre les Israéliens.
Maor Tzemah, directeur de « Go, Jérusalem, » une organisation prônant la pleine application de la souveraineté israélienne sur Jérusalem, a déclaré qu’il n’y a pas de place pour les symboles d’une organisation extrémiste dans les espaces publics. Il a ajouté, « Les résultats des symboles d’organisations islamistes et salafistes à Jérusalem dans des espaces publics constituent une incitation et un soutien au terrorisme. »
Tzemah a commenté plus loin, « Il ne devrait pas être possible pour une entreprise financée par le gouvernement israélien pour le bénéfice des résidents locaux de laisser afficher un drapeau terroriste d’un mouvement extrémiste islamique comme « Hizb Al-Tahrir », qui ont appelé les armées arabes à s’unir immédiatement pour libérer la Palestine de l’ « occupation sioniste » dans un dépliant distribué à Toronto l’an dernier.
Le député Nissan Slomiansky de Bayit Yehudia a publié une réponse officielle à l’affaire, demandant pourquoi les tarifs d’autobus à Jérusalem-Est sont moins élevés que dans le reste de la ville. Selon Slomiansky, les tarifs sur les bus de Jérusalem-Est sont de 5,5 NIS pour un seul trajet, alors qu’ils sont de 6,90 NIS sur les bus de Jérusalem-Ouest.
Le ministère des Transports a déclaré en réponse à l’enquête de Slomiansky : « les tarifs d’autobus sont faibles à Jérusalem-Est, mais ils ne comprennent pas le transfert vers d’autres directions »
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