Le 13 novembre 2015, plusieurs attentats terroristes à Paris ont causé la mort de 130 personnes. Aujourd’hui, quatre mois plus tard, le double attentat à Bruxelles a tué au moins 34 personnes et en a blessé beaucoup d’autres. L’impact géopolitique de ces événements dépend de la façon dont ils modifient les relations internationales, en Europe et au-delà, et les défis de l’Union européenne.
Les attaques du 22 Mars ne sont pas susceptibles d’avoir le même impact que les événements du 13 Novembre. Ces attaques ne sont pas seulement plus importantes, mais aussi plus impressionnantes, tout comme les premières attaques de cette ampleur qui ont frappé l’Europe au cours des dernières années.
De plus, les attaques du 22 Mars étaient dirigées contre les institutions de l’UE et de la Belgique. Bien que Bruxelles soit le centre de l’Union européenne, il n’est pas aussi sensible que Paris. La France est la deuxième plus grande économie, tandis que la Belgique est la neuvième. En fait, après les attentats, les médias ont sollicité les opinions principalement des dirigeants français et belges, et seulement après les présidents du Conseil européen et la Commission européenne. Dans le cadre des attentats à Paris, l’impact a impliqué l’ensemble des dirigeants européens.
Cette distinction est un facteur dans les conséquences possibles des attentats suicides à Bruxelles. Quand la France a été attaquée, une nation s’est clairement définie comme blessée. De même, la tâche du président français, François Hollande, était claire : punir les auteurs et prévenir de futures attaques. En conséquence, dans les mois qui ont suivi l’attaque, les militaires français ont augmenté leur activité au Moyen-Orient, et ont introduit de nouvelles lois pour restreindre les libertés civiles, dont une en cours de discussion qui vise à déchoir de la nationalité française des terroristes, et le gouvernement français a décidé l’augmentation des dépenses de lutte contre le terrorisme.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :