Bruxelles : des attaques terroristes planifiées dans les centrales nucléaires du pays

Les preuves obtenues par les autorités montrent que la même cellule terroriste était derrière les attentats de Paris en Novembre qui ont tué plus de 130 personnes et les attentats de Bruxelles cette semaine, qui ont coûté la vie à 31 personnes et blessé plus de 270, écrit le journal.

La vidéo avec « des dizaines d’heures d’enregistrement » des mouvements du patron du programme nucléaire de Belgique a été saisie lors d’un raid anti-terroriste dans l’appartement d’un autre suspect appartenant à la même cellule terroriste, Mohammed Bakkali.

Selon les informations des enquêteurs, obtenues par « La Dernière Heure », les frères El Bakraoui étaient soupçonnés d’avoir placé la caméra qui suivait les mouvements du patron du programme nucléaire.

Après avoir analysé la vidéo, les enquêteurs ont conclu que la cible des terroristes était de « mettre en péril la sécurité nationale comme jamais, cela s’était fait auparavant », a écrit LDH.

Peu de temps après les attentats mortels de Bruxelles, le personnel des deux centrales nucléaires belges de Doel et de Tihange a été rapidement évacué. LDH signale également que des soldats ont été vus sur les deux sites au cours des dernières semaines.

En février, « La Dernière Heure » a signalé que la cellule terroriste derrière les attentats de novembre à Paris était intéressée par les mouvements du responsable du programme nucléaire belge.

L’Europe est en état d’alerte après les attentats meurtriers de Bruxelles. Ce mardi, la capitale belge a été secoué par deux explosions à l’aéroport de Zaventem et moins d’une heure plus tard une explosion à la station de métro Maelbeek, à quelques mètres de bâtiments clés de l’UE.

Le mercredi, le bureau du procureur belge a déclaré que les frères Khalid et Ibrahim El Bakraoui étaient les kamikazes des attentats du métro et de l’aéroport. En outre, il a été révélé que Ibrahim El Bakraoui a laissé une note sur un ordinateur trouvé dans une poubelle lors d’un raid anti-terroriste. Le terroriste aurait écrit qu’il se sentait de plus en plus en danger, ne savait plus quoi faire et craignait d’aller en prison.