Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a nommé le Chef des Juifs de Judée-Samarie, Dani Dayan, Consul Général à New York.
L’ancien président du Conseil de Judée-Samarie (Yesha) a été d’abord nommé ambassadeur au Brésil ; mais le gouvernement brésilien a rejeté sa nomination.
« Ceux qui ne voulaient pas de moi au Brésil, reste pour moi, une victoire », a déclaré Dayan sur le quotidien Yediot Aharonot. « Je pense que je peux révolutionner les relations publiques israéliennes aux États-Unis, dont le cœur battant est à New York. »
Dayan, 59 ans, est né à Buenos Aires, en Argentine. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences informatiques de l’Université Bar Ilan et un MBA en finances de l’Université de Tel Aviv. Il a été président du Conseil Yesha, entre les années 2007-2013, et a été caractérisé comme le « Ministre des Affaires Étrangères » des terreitoires par son talent pour les relations publiques. Il réside à Maale Shomron, à 10 kilomètres de Qalqilya, en Judée-Samarie.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Dayan voulait le poste de Consul Général à New York, dès le départ, mais le premier ministre a préféré le Brésil.
Dernièrement en août, le gouvernement Netanyahu a annoncé que Dayan serait le prochain ambassadeur d’Israël à Brasilia, mais la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a refusé par le fait qu’il habite en Judée-Samarie.
Le rejet de Rousseff a été révélé après que quarante organisations de la société civile brésilienne ont signé une pétition pour rejeter l’approbation de la nomination de Dayan alléguant une violation de la légitimité internationale car le Brésil conteste la souveraineté d’Israël en Judée-Samarie. Plusieurs législateurs brésiliens ont également rejoint la manifestation.
Ainsi, Netanyahu détient également le poste de Ministre des Affaires Étrangères, et a été mis dans une situation embarrassante.
Selon le protocole diplomatique, lorsqu’un gouvernement nomme un ambassadeur, il faut d’abord envoyer son nom au gouvernement hôte et leur demander la permission (« bénédiction » dans le jargon diplomatique).
Le refus par le gouvernement hôte est très rare, et généralement, afin d’éviter un incident diplomatique, il est de coutume d’envoyer des messages discrets indiquant qu’il serait préférable de retirer la nomination du candidat.
Mais Netanyahu ne voulait pas provoquer la colère de la droite et a décidé de faire intervenir les médias. Cependant, le temps passant, afin d’éviter une crise diplomatique avec le Brésil, la décision a été respectée.
Netanyahu estime que les relations avec le Brésil sont un objectif stratégique important pour Israël. Le Brésil est le plus grand pays d’Amérique du Sud avec une population de 200 millions de personnes, et la septième économie du monde. Israël a proposé de développer les relations commerciales avec les marchés en Amérique latine, en particulier au Brésil.
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