« Quiconque couche avec la bête sera puni de mort ».

( Exode, XXII, 18-20 )

Au moment même où la gauche fêtait son triomphe dans des élections législatives où 44% des français refusaient de se rendre aux urnes, deux femmes gendarmes étaient assassinées par un voyou « déjà bien connu des services de police et de gendarmerie ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Quel symbole et quel carambolage pour l’histoire politique française. Les tenants de la compassion pour les criminels se noyaient dans le champagne pendant que deux innocentes agonisaient dans leur sang. Comment donc ? Il faudrait éviter toute « récupération » et laisser les explications à la destinée quelque peu sorcière ? Ne nous faisons aucune illusion, les partisans de l’UMP aussi trouveront qu’il est indécent de lier les deux évènements. Il est vrai que plus rien ne les distingue de leurs jumeaux humanistes de gauche lorsqu’il s’agit de ne jamais reconnaître les conséquences d’une idéologie autant pernicieuse que délétère.

On peut donc, en France, frapper, prendre une arme, puis abattre des représentants des forces de l’ordre en étant un individu désarmé et isolé ? Nous voyons déjà poindre l’ignominie misogyne chez ceux-là même qui se veulent les représentants « des nouvelles classes en lutte », féministes, immigrés et homosexuels. Il y aurait une faute de la hiérarchie que d’avoir envoyé en intervention deux femmes. Femmes avant d’être gendarmes ?

A regarder les vidéos des polices américaines ou australiennes, systématiquement archivées pour servir de preuves, les femmes-policiers de ces nations n’hésitent pas une seconde pour abattre un délinquant dangereux et menaçant. Alors quoi ? Il y a un déterminisme génétique français qui rend nos femelles moins déterminées, incapables et, disons-le, lâches devant des situations de crise ?

Tous les policiers, hommes ou femmes indiquent, et les faits divers sont nombreux à illustrer leurs propos, que leur première idée en cas de violence est de se demander si « la légitime défense » est et sera justifiée juridiquement et judiciairement. Inutile de revenir sur les derniers cas révoltants de policiers mis en examen après avoir abattu des récidivistes braqueurs agressifs.

Dans tous les états forts, respectueux de la vie des serviteurs de la nation , on enseigne aux représentants de la loi, à la fois la conscience qu’il doivent avoir de leur redoutable pouvoir, mais aussi la différence fondamentale et philosophique, sans laquelle aucune société ne peut être pacifiée, entre la force et la violence, très vieille distinction qu’avec brio Hegel fit, il y a des siècles déjà.

Sur notre territoire, on instille le doute, on distille la culpabilisation avant le devoir chez « les soldats de l’intérieur », hommes ou femmes.

Il n’y a rien de naturel ou de fatal dans les faits écœurants qui viennent de se dérouler. C’est bien le « présumé coupable », cette bête humaine, qui devrait être mort et non pas de jeunes âmes s’étant dévouées au service du bien commun et de la sécurité de tous.

Que les fêtards du 17 juin se rassurent, ils vont pouvoir traiter impunément de « fascistes » ceux qui, comme moi, réclament la peine de mort pour les assassins de ce genre. Une fois de plus dans ce pays de France qui ne cesse d’agoniser, l’inversion des valeurs aura permis à la classe politique décadente et corrompue de se sortir indemne d’un crime d’état.

Lançons donc une souscription nationale pour acheter des mouchoirs séchant les lourdes larmes de crocodiles des ministres en exercice. Prions pour les innocentes, pardonnons et soyons dignes, encore et encore jusqu’à la nausée …

Je ne crois plus en la justice immanente, je ne sais pas si demain tous ces attentats contre la dignité de la patrie et de ses serviteurs seront sévèrement et justement punis. J’espère seulement. J’espère.

En 1894, dès l’accession au trône de Nicolas II, lors des fêtes du couronnement, des milliers de personnes furent écrasés. La sagesse populaire y vit alors une prédestination à la catastrophe. Dès lors il y fallut un peu de temps mais le tsar finalement courut à sa ruine jusqu’à la tragédie finale et à l’effondrement total de son pouvoir. Le peuple ne connut alors aucune clémence pour les soutiens de son régime.

Ne dit-on pas, comme Christian Rossi :« C’est intéressant de voir comment l’histoire bégaie parfois ».

 

Jean-Marc DESANTI