Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a averti qu’il y a des tentatives pour relancer les tensions à Jérusalem avant la fête de Pessah, en particulier en ce qui concerne le Mont du Temple.
Netanyahu a déclaré à propos de Raed Salah, le chef de la branche nord du Mouvement islamique, qui a été déclaré hors la loi :
« Nous sommes conscients des tentatives de Salah d’alimenter les tensions dans le complexe du Mont du Temple, à la veille de la fête de
Pessah » a déclaré le Premier ministre.
« Je demande aux agents de sécurité et au ministre de la Justice de prendre des mesures pour le neutraliser. Il devrait être en prison. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Netanyahu a également réitéré l’interdiction envers les ministres et des membres de la Knesset (Parlement) de visiter le Mont du Temple, pour réduire les tensions.
Les fêtes juives sont traditionnellement un moment sensible en Israël. Le pays signale le risque accru d’attentats terroristes et les fermetures imposées en Judée-Samarie. Récemment il y a eu une augmentation exponentielle de vidéos et de messages sur les réseaux sociaux de la part des palestiniens qui accusent les juifs de violer le statu-quo autour de la mosquée Al Aqsa.
Israël estime que cela est une incitation pour les Palestiniens à mener des attaques.
La branche nord du Mouvement islamique a été interdite en novembre 2015 en raison de ses liens présumés avec le Hamas et les Frères musulmans.
Salah a été condamné en octobre dernier à onze mois de prison pour incitation à la violence par rapport à Al Aqsa à Jérusalem en 2007 ; mais il n’a pas encore été incarcéré en raison d’un appel interjeté auprès de la Cour suprême.
Malgré l’avertissement de Netanyahu, les pourcentages d’attaques en Israël ont montré une baisse marquée au cours des dernières semaines, selon les derniers chiffres du Service général de sécurité (Shabak) présenté aux ministres.
Au mois de mars, il y a eu 20 attaques en Israël et en Judée et Samarie contre 78 en octobre 2015, quand a commencé la vague actuelle de violence. Trois attaques ont eu lieu jusqu’à présent en avril.
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