Susanne Katz a été choquée de recevoir un message provenant d’Instagram, il y a un peu plus d’une semaine, l’informant que l’une de ses photos prise sur le réseau « avait enfreint les normes de la communauté ». L’image en question, cependant, était tout simplement un selfie qu’elle avait pris au travail avec un drapeau israélien en arrière-plan, et qu’elle avait posté environ 10 jours auparavant.

La jeune fille a reposté la photo le lendemain matin et encore une fois, elle a été accusée d’enfreindre les normes du réseau Instagram.

La jeune femme dirige le département des jeunes adultes au Centre communautaire juif Alpert à Long Beach, en Californie. Quand elle a demandé à Instagram la raison de cette décision, elle n’a pas reçu de réponse.

« Au départ, j’étais très en colère parce que je considère que le drapeau israélien fait partie de mon identité en tant que femme juive et sioniste. Mais j’ai été signalée comme responsable d’une activité réelle terroriste sur Instagram… Mise sur le même plan que la violence ou la nudité, et m’accusant d’enfreindre les normes communautaires, à cause d’un simple drapeau israélien. « Je ne pense pas que ma photo ait violé quoi que ce soit » a déclaré Katz lors d’un échange avec le Bureau des Affaires Étrangères.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Elle relève que « L’antisémitisme infecte la société avec des croyances qui définissent les Juifs comme démoniaques, puissants, et comme étant une menace pour le monde. La croyance actuellement admise et fausse, est que les « Palestiniens » sont le peuple autochtone de la « Palestine » et que l’État Juif est un État colonial d’occupation. Cette seule falsification est la principale force motrice de la vague actuelle de l’antisémitisme mondial. Le succès remarquable que l’antisémitisme a maintenant atteint a été rendu possible par la nouvelle tactique consistant à vouloir effacer 3500 ans de l’histoire d’Israël dans le pays, avant la création de l’État moderne en 1948. L’histoire des enfants d’Israël sur la terre d’Israël, qui était autrefois communément admise, a été rayée de notre mémoire collective, de la même façon que les statues bouddhistes géantes en Afghanistan ont été détruites ».

Après que cette histoire a été rendue publique, plusieurs groupes juifs se sont prononcés sur les médias sociaux à propos de l’incident, et beaucoup ont écrit à Instagram pour se plaindre du retrait de la photo.

Lorsque la Ligue Anti-Diffamation est intervenue, la photo a été republiée par Instagram.