Des responsables iraniens accusent la star américaine de télé-réalité Kim Kardashian d’être un agent secret.
Selon ces responsables, la femme de 35 ans, dans « Keeping Up With The Kardashians », essaie délibérément de corrompre les femmes iraniennes en affichant des selfies pour provoquer.
L’unité organisée du Cyberspace Crimes (OCCU) de l’Iran au sein des Corps des Gardes Révolutionnaires prétend que Kardashian fait partie d’une cohorte d’Instagram dont le PDG est Kevin Systrom.
Le but du « complot » est de faire de la mode, un univers populaire en Iran et d’éloigner les gens des valeurs islamiques, a affirmé le porte-parole de l’OCCU, Mostafa Alizadeh lors d’une émission de télévision.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« Mme Kim Kardashian est un promoteur de mode populaire… et il n’y a aucun doute quant à ses soutiens financiers. Nous prenons cela très au sérieux ».
« Elle cible les jeunes et les femmes », a-t-il expliqué. « Les étrangers sont derrière elle, elle vise les familles. Ces soutiens proviennent de partout dans le Golfe Persique et d’Angleterre ».
Selon un rapport de la BBC, Alizadeh a déclaré « le contrôle des cyberspaces populaires est à l’ordre du jour. Nous avons effectué ce projet en 2013 avec Facebook, et maintenant nous allons le faire avec Instagram ».
Une opération en ligne des Gardiens de la Révolution intitulée « Spider 2″ menée il y a plus de deux ans a permis d’identifier 170 auteurs présumés dont 29 ont été poursuivis.
Ces comptes ont fait « la promotion d’une culture de la promiscuité, de l’affaiblissement et du rejet de l’institution de la famille, pour ridiculiser les valeurs et les croyances religieuses, faire la promotion de relations en dehors des règles morales, avec la publication des photos privées de jeunes femmes » ont dit les gardes de la répression.
« Notre objectif est de leur donner une leçon et de les faire réagir ». « Dans de nombreux cas, un avertissement était suffisant et nous n’avons pas entamé d’action en justice. Sur les 29 personnes, huit ont été arrêtées et leurs cas sont en cours de traitement ».
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