« Les négociations directes avec M. Netanyahu dans le passé se sont avérées infructueuses; pourquoi répéter les mêmes erreurs »? a déclaré Jamal Dajani, le directeur des communications du Premier ministre de l’Autorité palestinienne Rami Hamdallah.
« Les actions parlent plus que les mots », a déclaré Dajani. « Les actions de Netanyahu ont montré qu’il est plus intéressé par la construction de colonies illégales que de parvenir à la paix ».
Il a parlé avant une réunion entre Hamdallah et le Premier ministre français, Manuel Valls à Ramallah mardi matin.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Valls est actuellement dans un voyage de trois jours en Israël et dans les territoires palestiniens pour faire avancer le plan de son pays pour relancer les efforts de paix israélo-palestiniens.
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a salué l’initiative française d’organiser une réunion des ministres des Affaires étrangères d’un certain nombre de pays, le 3 Juin, sans que les Israéliens et les Palestiniens soient présents.
Une autre conférence serait alors tenue à l’automne, avec les Israéliens et les Palestiniens présents. L’objectif est de relancer les négociations qui conduiraient à un État palestinien.
Netanyahu a critiqué l’initiative et a appelé à des négociations directes entre les deux parties.
Les négociations entre les Israéliens et les Palestiniens ont été à l’arrêt depuis une initiative menée par les USA qui s’est effondrée en Avril 2014.
Netanyahu a proposé à plusieurs reprises de rencontrer Abbas pour des entretiens directs.
Valls a également rencontré le président israélien Reuven Rivlin, ce lundi. « Le peuple israélien, et l’État d’Israël ne vont pas oublier la grande aide que nous avons reçue de la France lors de la création de l’État, et jusqu’à ce jour », a déclaré Rivlin.
Rivlin a déclaré qu’Israël était convaincu « que la seule façon de mettre un terme à cette tragédie de 150 ans entre nous et nos cousins les Palestiniens, est par des négociations directes. Au Moyen-Orient, il n’y a pas de raccourcis ».
Il a précisé que, pour atteindre une compréhension et un accord, il exige des négociations directes sur « la confiance mutuelle, avec les deux parties qui veulent vraiment vivre côte à côte dans la paix dans ce pays. »
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