La journaliste égyptienne et ancienne candidate à la présidentielle Bothaina Kamel a condamné la fusillade de Tel-Aviv au Sarona Market, mercredi, en disant «Qu’y a-t-il d’héroïque à entrer dans un restaurant et tirer sur des gens qui se restaurent ? »
Le tweet de Kamel a suscité l’indignation sur Twitter parmi les utilisateurs Arabes qui ont affirmé que l’attaque contre des civils israéliens était en réponse à la politique d’Israël et « l’occupation », « l’expulsion de personnes de leur patrie » et le fait de « laisser mourir de faim des hommes, des femmes et des enfants », les mêmes justifications du maire gauchiste de Tel Aviv, Ron Huldai.
Kamel a répondu que « la réponse à un crime ne se fait pas avec un autre crime ». « Malheureusement, la mafia des armes est le leader mondial et l’humanité en paie le prix. Il n’y a pas d’autre choix que de mettre fin à ce cycle du mal », écrit-elle dans un tweet final.
La position de Kamel contraste de façon frappante avec les autres déclarations faites dans les médias sociaux arabes qui ont été prompts à louer l’attaque terroriste.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Les Palestiniens ont exprimé leur joie sur les médias sociaux où ils ont créé les hashtags « Bullet #Carlo, » d’après le nom de la mitraillette improvisée utilisée dans l’attaque, et « #Operation Ramadan » pour louer l’attentat.
Un autre hashtag populaire sur les réseaux de médias sociaux palestiniens était « #We broke the fast killing them”, se référant au fait que les deux hommes armés ont rompu leur jeûne du Ramadan dans le restaurant où ils ont tiré plus tard sur les civils.
Après la fusillade, Salma al-Jamal, un présentateur de nouvelles palestiniennes travaillant à Al-Jazeera a écrit sur sa page Twitter : «L’opération Ramadan qui a eu lieu aujourd’hui est la meilleure réponse à des histoires dont nous avons entendu parler comme « le processus de paix que certaines personnes essaient en vain de faire revivre ».
Pourtant, le monde arabe en général n’a pas salué les attaques. Dahham al-Enazi, un membre de l’Association des journalistes saoudien a également condamné la fusillade dans une série de déclarations sur sa page Twitter.
« L’attaque de Tel-Aviv est de la terreur et de la brutalité. Notre solidarité et soutien pour le peuple palestinien ne signifie pas que nous acceptons le meurtre d’innocents et des civils. Nous tenons à exprimer nos condoléances aux familles des victimes » a déclaré Enazi.
« Je vais continuer à dire que tuer des civils et des innocents dans les rues comme cela est arrivé dans l’attaque de Tel-Aviv est du terrorisme. Même si cela se produisait dans les rues de Téhéran ou d’Ispahan, ce serait aussi du terrorisme », a-t-il ajouté.
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