Ce matin, il a parlé aux journalistes depuis l’hôpital Shaarei Tzedek et il a raconté ses moments d’horreur avec sa femme et ses six enfants assis dans la voiture face au terroriste armé.
Ethan a rappelé dans des sanglots : « tout au long du chemin, Dieu a fait des miracles pour nous. Vous ne pouvez pas comprendre du tout, c’est impossible, c’est incroyable, nous étions dans la voiture avec nos six enfants et le terroriste n’a pas tiré… Pourquoi a-t-il cessé de tirer ? On ne comprend pas, Dieu l’arrêta, il se dirigea alors vers moi et visa le bas de la voiture, vers ma jambe, nous sommes face à un miracle par la grâce de Dieu ».
La victime a dit qu’elle avait besoin de sortir de sa chambre et de parler aux médias : « Peut-être que quelqu’un va se renforcer (face à ce miracle), et prévenir le peuple d’Israël d’autres tragédies ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Il a ajouté : «Je criais à ma femme, elle a répondu :« Peu importe, roule, il n y a pas de temps maintenant, mon fils Hanan ne comprenait pas ce qui est arrivé, il n’a pas réalisé ».
Ethan était venu visiter ce samedi les parents de sa femme : « Il faut honorer les parents, je n’aime pas y aller, mais c’est une mitsva qui nous a sauvé ».
«Nous sommes arrivés à Tékoah, et ma femme et moi avons vu un terroriste avec des mitraillettes, quittant sa place à côté du conducteur, la moitié de son corps était au-dessus du toit du véhicule, et le véhicule se dirigea vers nous (en face), nous conduisions puis nous avons entendu un « boom », ma femme a crié et je criais aussi. Pourquoi n’a-t’il pas tiré (de suite face au pare brise) ? Je ne sais pas ».
Le terroriste a tiré vers le bas de la voiture sur le côté et pas face au véhicule comme le font les autres terroristes pour faire perdre le contrôle du véhicule et entrainer un accident pour ensuite revenir sur les lieux pour tuer le reste de la famille.
Cette fois-ci, pour une raison inexpliquée, le terroriste a attendu de croiser le véhicule et a tiré sur le coté du conducteur, vers le bas, ne blessant « que » le père à la jambe.
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