La Knesset a adopté une loi lundi qui augmente la régulation de nombreuses ONG israéliennes des droits humains. La loi a été approuvée en deuxième et troisième lectures par un vote de 57 contre 48.
Intitulé «projet de loi sur la transparence» par son auteur, la ministre de la Justice Ayelet Shaked, elle stipule que dorénavant les ONG devront donner des détails sur les dons d’outre-mer, si plus de la moitié de leur financement provient des gouvernements ou des corps étrangers tels que l’Union européenne. Dans la pratique, la loi aura une incidence sur les groupes de gauche presque exclusivement.
La loi oblige les organisations à déclarer les financements étrangers pour la communication avec les agents publics et la télévision, les journaux, les panneaux d’affichage et Internet. Les représentants de ces groupes doivent également déclarer qu’ils dépendent des contributions étrangères à la tête des commissions de la Knesset lors de la participation à des réunions. Le non-respect entraînera des amendes.
Plus de 30.000 ONG sont enregistrées en Israël, environ la moitié d’entre elles sont actives. Environ 70 de ces groupe, face au conflit israélo-palestinien, reçoivent des fonds à partir de l’UE dans son ensemble, de la part de gouvernements ou soit de membres individuels, dont le Danemark, la Suède et la Belgique, ainsi que la Norvège.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :