Les agences de sécurité à Paris ont fait circuler une photo d’un demandeur d’asile afghan sur des soupçons qu’il pourrait être en train de comploter une attaque sur la capitale, selon une source policière ce jeudi. La France a fait face à deux attaques en un mois par des terroristes de Daesh.
La police ne connaît pas le nom de l’Afghan, selon la source et aucune chasse à l’homme active est en cours. MetroNews a rapporté que le terroriste avait été en France depuis ces deux derniers mois :
« Pas de prénom, ni de nom. Mais une photo, celle d’un homme de nationalité afghane qui serait entré en France il y a deux mois et qui aurait transité par un camp de réfugiés. Une « fiche d’attention » a été diffusée ce mercredi 3 août à destination des services de police de l’agglomération parisienne faisant mention d’un individu qui serait susceptible de commettre un « attentat imminent » dans la capitale, a appris metronews de sources proches de l’enquête.
Pas de menace « particulière » visant Paris Plage.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Selon nos informations, les policiers ont commencé à enquêter sur cet homme le 31 juillet dernier, après la réception d’un « renseignement ». Un « appel général » donnant sa description a été lancé mardi soir et la « fiche d’attention », révélant son visage, diffusée ce mercredi. »
La France est en situation d’urgence depuis que des hommes armés terroristes et kamikazes ont tués 130 personnes à Paris en Novembre. Le mois dernier, un Tunisien a conduit son camion le 14 juillet à Nice, tuant 84 personnes, et deux terroristes islamistes ont coupé la gorge d’un vieux prêtre.
Quelques jours avant l’attaque de l’église du 26 Juillet, les services de sécurité de la France avaient reçu d’une agence de renseignement étrangère la photo d’un terroriste présumé préparant une attaque, avec une photo sans nom à différents organismes.
La photo s’est avérée être l’un des tueurs de l’église, de 19 ans, Abdel-Malik Nabir Petitjean.
Paris est en état d’alerte, se méfiant notamment de la possibilité d’une attaque sur le festival de la plage « Paris Plage ».
Chaque été, Paris ferme une route principale le long d’une berge de la Seine et et les camions déchargent du sable pour créer une plage artificielle. Après l’attaque de Nice, des véhicules et des blocs de béton seront utilisés pour bloquer les entrées du site (comme cela se fait en Israël pour Yom Haatsmaout).
Plus de 50 festivals et événements ont été annulés dans tout le pays suite aux attaques du mois dernier, y compris les feux d’artifices pour marquer la fête catholique de l’Assomption de la Vierge Marie le 15 août.
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