Les premiers Juifs de la ville sont venus au Pérou, du Maroc, d’un flux d’immigrants en provenance d’Europe, du Moyen-Orient et de l’Asie qui ont suivi le boom du caoutchouc au XIXe siècle dans l’espoir de faire fortune dans la forêt tropicale.
A cette époque, l’économie était en plein essor à Iquitos, après la demande mondiale vorace pour le caoutchouc qui s’est rapidement transformée à la création d’un village isolé dans une ville industrielle prospère mais pleine de demeures.
La seule synagogue à Iquitos, est située dans un magasin de matelas et elle est devenue le dernier bastion des Juifs qui restent parce que des centaines ont quitté la ville pour émigrer en Israël.
Dans un vendredi soir et humide, les derniers Juifs de Iquitos se réunissent dans la salle arrière d’un magasin de matelas pour prier dans une langue que certains d’entre eux comprennent à peine.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :