** Mise à jour *** comme l’enquête a commencé ce matin, les procureurs ont dit que la présence d’une bombe était probablement fausse et que l’incident était plus probable un incendie criminel qui vise à détruire les preuves judiciaires.
Une bombe a explosé à l’Institut de criminologie de Bruxelles dans le nord de Bruxelles.
Une voiture a percuté les barrières à environ trois heures et un ou plusieurs hommes ont fait exploser une bombe près du laboratoire qui a pris feu, selon RTL.
L’explosion a frappé le bâtiment vide lundi matin et personne n’a été blessé – on ne sait pas ce qui est arrivé aux agresseurs.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
La radiodiffuseur d’État RTBF dit qu’il y avait des dommages importants au niveau du site et la police a bouclé la zone.
L’institut, qui est dans la banlieue de Neder-Over-Heembeek au nord de Bruxelles, assiste et conseille les autorités judiciaires belges dans l’exercice de leurs enquêtes.
Des témoins ont rapporté une épaisse fumée noire provenant du bâtiment avant que les équipes de pompiers arrivent sur la scène dans les premières heures du matin.
Personne n’a revendiqué la responsabilité de l’attaque.
Le porte-parole du service d’incendie, Pierre Meys, a déclaré : « cela n’est probablement pas accidentel ».
« L’explosion était extrêmement puissante. Les fenêtres du laboratoire ont été soufflées des dizaines de mètres ».
Il a dit environ 30 pompiers ont été appelés sur les lieux.
La Belgique a été en état d’alerte depuis une attaque le 22 Mars à l’aéroport de Bruxelles qui a tué 32 personnes.
Il y a peu de temps la justice a démenti que des explosifs aient été utilisés dans cette attaque, contrairement à ce que rapportait la radio belge RTL. La procureure Ine Van Wymersch a ainsi déclaré :
« C’était un incendie criminel, un incendie criminel délibéré contre le laboratoire de la police fédérale. Les incendies provoquent des explosions, mais il n’y a pas eu d’explosifs jetés ou déposés ».
La justice ne dispose en l’état d’aucun élément attestant d’une piste terroriste, a-t-elle poursuivi. « Il est trop tôt pour l’exclure, c’est une piste que nous explorons, mais il ne s’agit pas de la première piste qui nous vient à l’esprit. Nous pensons davantage à un incendie criminel relevant du crime organisé », a-t-elle dit.
Deux suspects ont été arrêtés. Mais la magistrate a souligné qu’il ne s’agissait pas nécessairement des auteurs de l’incendie. ( Le Monde)
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