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Le procès de Sgt. Elor Azria, qui a été filmé, tuant un terroriste arabe lors d’une attaque terroriste à Hévron, s’est poursuivi ce mardi.

Après le témoignage d’hier du lieutenant M. pour la défense de Azria, ce fut au tour de Ashi Horowitz, qui dirige l’équipe de la sécurité civile à Hévron, à venir à la barre. Horowitz a corroboré l’affirmation de Azria en disant qu’il y avait un danger car le terroriste était toujours une menace.

Horowitz a témoigné qu’il est arrivé sur les lieux peu après l’attaque, menée par deux terroristes arabes, dont le second est mort lors de l’attaque. « Je me disais que l’incident était terminé, jusqu’à ce que j’ai entendu mes amis de l’équipe d’urgence crier :

« Il bouge, il pourrait avoir une bombe sur lui. L’incident était loin d’être terminé, et nous savions que nous étions loin de rentrer chez nous à ce moment-là. J’ai armé mon arme. Plus de forces de Tsahal ont commencé à arriver, y compris les ambulances, les gardiens et les soldats. Et de plus en plus de personnes, voilà comment l’incident est arrivé ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Horowitz a déclaré qu’il est resté sur la scène pendant environ une demi-heure, au cours de laquelle aucun fonctionnaire professionnel ou commandant n’ont examiné le corps ou ont donné la permission de le toucher. « Au début, je pensais que les terroristes étaient (les deux) morts, mais alors les gens ont commencé à crier, à ce qui pourrait se passer ensuite », et que  » Le terroriste faisait des mouvements « .

Il a poursuivi en disant : « Je ne sais pas qui a crié, mais vous pouvez entendre clairement quelqu’un avertir sur la vidéo de B’Tselem, dans laquelle nos gars de l’équipe d’urgence mettent en garde les forces de Tsahal et les gens autour de ne pas venir à proximité du terroriste. Après cela, j’avais le dos tourné, regardant le soldat blessé se faire évacuer. Pendant ce temps, j’ai entendu un coup de feu ».

 » Le terroriste n’était pas habillé selon le temps dans la région « , a raconté Horowitz.     » Les prévisions données dans les médias ce jour-là signalaient, une vague de chaleur, mais le terroriste était vêtu d’une manière suspecte, avec un manteau épais, noir et boutonné « .

Horowitz a déclaré que lorsque l’un de ses amis de l’équipe d’urgence est venu près du  terroriste et l’a touché,  » Il y avait des cris de ne pas aller près de lui et de ne pas le toucher. Mon ami a dit de quitter les lieux et de ne pas essayer de s’approcher. On lui a dit : « Ce n’est pas une marionnette, c’est un terroriste ». Il a été averti de la possibilité d’y avoir un dispositif explosif (mon ami) qui pourrait se déclencher en touchant le terroriste « .

Il a également réfuté les allégations faites par l’ancien commandant de l’unité Yehuda, le colonel Yariv Ben-Ezra, qui a témoigné que les soldats qui servent dans la zone de Hévron ont été chargés d’évacuer les terroristes neutralisés le plus rapidement possible pour éviter la provocation des Arabes locaux.

 » Hevron crée beaucoup de terroristes, et je ne pense pas que ce soit à cause du report de traitement médical ou l’évacuation d’un corps. Le commandant de la brigade confond différentes positions politiques. Je l’apprécie, mais il n’a pas réussi à surmonter le terrorisme à Hévron pendant son temps là-bas « .

Interrogé sur les témoignages précédents qui contredisaient la version de Azria, comme le témoignage donné par le commandant de l’unité Kfir, Tom Na’aman, Horowitz a précisé que Na’aman en particulier a été manipulé  par ses opinions politiques de gauche. « Ce que nous avons ici est un soldat qui est assis (en prison) depuis plusieurs mois en dépit de ses actions justifiables ». a t-il dit à la Cour.

 » Cependant, je pense toujours qu’il est préférable que le commandant de la brigade donne des explications pour expliquer pourquoi les Juifs ont été attaqués dans l’incident « .

Le tribunal a été ajourné après environ une heure et demie, à cause du bruit provenant d’une manifestation tenue à l’extérieur du palais de justice. La police a été appelée pour les disperser.