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La Syrie continue à saigner, avec 200 décès en moyenne chaque jour au cours de la semaine, après l’effondrement du cessez-le-feu.

La moitié des victimes sont dans la ville d’Alep et ses environs, où les combats sont concentrés entre les forces de l’armée syrienne fidèles au président Assad et ses alliés Russie, l’Iran, le Hezbollah et divers groupes rebelles.

Les sources de l’opposition syrienne ont rapporté que les avions des forces aériennes de la Russie avaient bombardé la ville d’Alep tous les jours. Les médias arabes, durant ces derniers jours publient des photos choquantes de civils morts et blessés, amenés à un hôpital de fortune dans la ville.

Les équipes médicales ont indiqué qu’ils traitaient chaque jour des milliers de blessés et qu’ils étaient au bord de l’effondrement suite à l’afflux de blessés et le manque de matériel médical de base, de médicaments et d’équipement.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Ahmad Ramadan, un haut responsable de l’opposition syrienne, affirme que Moscou a annoncé que plusieurs organismes internationaux, y compris les États-Unis, envisageaient de reprendre Alep dans deux semaines. Dans une interview accordée à « A-sark Al-aoost », Ahmad Ramadan, un membre de la coalition de groupes rebelles, a affirmé que Moscou avait pris la décision de gagner la guerre par des moyens militaires.

Un processus similaire d’évacuation des habitants de la ville a été fait il y a deux semaines dans le cadre d’un accord inhabituel entre le régime syrien et les rebelles  par le CICR et les Russes. Ainsi, les résidents de la ville, au nord de la capitale Damas Dariia, seront évacués après qu’Alep soit devenue une ville en ruines, aprés cinq années de guerre civile en Syrie, et inapte à l’habitation humaine.

Pendant ce temps, le réseau al-Jazeera a rapporté que des avions de la force aérienne avaient largué des tracts sur la Syrie, y compris les résidents d’Alep, afin de les obliger à soutenir le régime du président Bachar al-Assad, en mettant des drapeaux de la Syrie sur les toits de leurs maisons, afin d’échapper aux bombardements.