Amir Hatzroni est connu pour sa provocation, comme venir dans une ville fortement de droite à Ashdod… avec des positions de gauche extrême. En 2017, et quelques jours avant le jour du souvenir des victimes des opérations militaires et des hostilités israéliennes, Hatzroni a publié un message sur Facebook accompagné d’une photo de lui en train de rire dans le cimetière militaire du mont Herzl.
« En l’honneur du prochain Memorial Day, j’ai sauté sur le mont Herzl pour tourner des vidéos amusantes sur les victimes de Tsahal », a écrit Hatzroni sur sa page Facebook. Cette année, je ferai également référence aux Jobniks (soldats non combattants), qui croyaient que s’ils servaient dans les vestiaires, ils resteraient en vie – mais ils se trompaient. »
Le statut a suscité de vives réactions de la part des internautes. « Dégoûtée, je suis veuve, mon mari a été tué à l’armée et j’ai deux enfants orphelins sans père », a écrit une internaute, ajoutant : « Chaque année, chaque mois, nous allons le coeur lourd sur les tombes et vous restez debout et souriez et riez ! Je ne peux pas croire qu’il y ait des gens comme vous. » D’autres internautes ont choisi d’utiliser un langage plus direct et ont fustigé Hatsroni d’accusations sévères.
Un an plus tôt, Facebook a bloqué la page de Hatzroni pendant un mois à la suite de remarques acerbes concernant les bébés. Hatzroni avait écrit que les bébés prématurés sont des « sous-vermines, prématurés à panier et à éliminer. Pourquoi l’État nomme-t-il des bébés prématurés au lieu d’investir dans les salles de riches personnes âgées ashkénazes ? »
Hier soir, lors de la diffusion de Magen Ha’ir à Ashdod sur la chaîne « Democrat Tiwi », un jeune homme vêtu d’une veste blanche a jeté fermement une chaise sur le professeur Amir Hatzroni , ce qui l’a fait saigner. Il semble que cette fois ci, sa provocation n’a pas été acceptée dans cette ville de droite et il a été un peu assommé, apres avoir caressé le torse musclé de la personne à sa gauche, il a repris très vite ses esprits en disant aux gens de Ashdod trop séfarades à son gout de repartir au Maroc….
Regardez :
Ilan Shoshan, commandant du poste de police d’Ashdod s’est exprimé : « La police israélienne considère comme grave toute violation de la liberté d’expression, lorsqu’elle est commise conformément à la loi, et agira résolument contre ceux qui cherchent à lui nuire.
Un habitant d’Ashdod âgé de 16 ans, a été emmené pour interrogatoire.
Hatzroni a ensuite mis en ligne une vidéo dans laquelle il se présente ensanglanté et bandé et raconte comment il va porter plainte à la police, n’accusant nul autre que les Marocains, dont certains ont participé à son traitement médical…