Trois femmes terroristes qui ont été arrêtées en France la semaine dernière avait l’intention de déclencher une explosion près de la Tour Eiffel, selon Le Journal du Dimanche citant une source anonyme proche de l’enquête.

Le journal a ajouté qu’une des trois femmes arrêtées la semaine dernière, Ornella Gilligman, aurait beaucoup parlé, et variait son témoignage qui a été comparé à ceux des deux autres femmes terroristes, détenues dans le cadre de la même affaire.

Gilligman est maintenant dans un centre de détention de haute sécurité à Paris, face à un procès pour  » tentative d’assassinat et implication d’un gang criminel dans la préparation d’un acte terroriste « .

Elle a fait des tentatives pour aller en Syrie. Les deux complices présumées de Gilligman sont encore interrogées, et les procureurs ont dit qu’elles étaient  » déterminées à provoquer un carnage à Paris « .

Des rapports antérieurs ont dit que Gilligman faisait partie d’un plan pour mener à bien une attaque terroriste près de la cathédrale Notre-Dame.

Une Peugeot 607 a été découverte à côté de Notre Dame avec au moins sept bouteilles de gaz à l’intérieur. Aucun détonateur n’a été trouvé.

Les autorités françaises sont en train d’observer quelques 15.000 personnes qui pourraient être des radicaux ayant planifié des actes terroristes, selon le premier ministre de la France Manuel Valls dans une interview, ce dimanche.  » Nous avons près de 700 djihadistes français et les résidents français, qui combattent actuellement en Irak et en Syrie « , a t- il ajouté , notant que ce chiffre comprenait  » 275 femmes et des dizaines d’enfants « .

Il a mentionné que  » la menace est maximale  » dans le pays, avec au moins deux attaques ayant été déjouées au cours des deux derniers jours.

Les opinions politiques ont été divisées sur la menace terroriste dans le pays, avec l’ancien président français Nicolas Sarkozy suggérant que les autorités devraient mettre en place des centres de détention préventive pour les terroristes soupçonnés d’être liés au terrorisme.