La publication des noms des personnes blessées ou tuées dans les attentats avant la réception d’un message officiel à la famille sera passible d’une amende en faveur de la famille d’un montant de 10 000 shekels. La Commission de la santé a approuvé le vote en première lecture d’un projet de loi sur la responsabilité de publier les noms des victimes au cas où la famille n’aurait pas encore reçu l’amère nouvelle de source officielle.
Lors de la discussion du projet de loi au sein de la commission, la question a été soulevée de savoir qui devrait être considéré comme une source officielle d’informations dans les endroits où il n’y a aucune responsabilité de l’armée israélienne et des institutions médicales. Il a été décidé d’en rediscuter avant de voter en deuxième et troisième lectures.
Le chef de la commission, Idit Silman, a déclaré que le projet de loi protégerait les familles des victimes des informations hâtives et inexactes sur l’état de leurs proches. Cela est devenu particulièrement pertinent ces derniers mois, lorsque les attentats terroristes sont devenus plus fréquents. Les noms des morts et des blessés commencent immédiatement à être envoyés via les réseaux sociaux et diverses publications.