Une fermeture est un moyen éprouvé pour réduire le taux d’infection, lorsqu’elle dure suffisamment longtemps et que les conditions de sa mise en œuvre sont réunies selon un document de position sur l’imposition de fermetures publié par le Centre national d’information et de connaissances du Corona, un organe de la Division du renseignement de Tsahal qui assiste les décideurs politiques dans la recherche et l’analyse.
« Il y a une sensibilité à la date d’une fermeture générale. En cas d’épidémie (coefficient d’infection élevé), plus le taux de réaction est rapide, plus la mortalité est reduite et le temps de retour à de faibles taux de morbidité est raccourci », indique le document. Cependant, il a été noté qu’il est difficile de prédire avec précision l’efficacité de la fermeture, en fonction de l’étendue et du degré de réactivité du public face aux contraintes.
Combien de temps faut-il pour fermer pour être efficace ?
Selon le rapport, «souvent, seule une étape prolongée, de l’ordre d’un mois environ, accompagnée de restrictions ajustées, entraîne une diminution de la morbidité».
Les auteurs citent des exemples de types de fermetures dans le monde: une fermeture de six semaines en Afrique du Sud qui n’a pas réussi à réduire la morbidité dans le pays, après quoi il a été décidé d’une deuxième fermeture d’un mois qui y a contribué;
Une fermeture dans la ville australienne de Melbourne qui a duré environ deux mois et a réussi à faire baisser la morbidité, ainsi qu’en Espagne.
Les lois illustrent également des cas où le but de l’utilisation d’une fermeture est de prévenir de futures épidémies et donc de l’imposer avant des événements tels que des vacances ou des fêtes. Et l’hiver et ses épidémies.
