Les combattants de ces milices, dont les salaires sont payés par l’Iran, étaient supposés participer à l’opération aux côtés des forces Radwan. Ce sont les miliciens et la force Radwan qui avaient prévu de traverser les tunnels pour se rendre en territoire israélien. Le commandant de l’une de ces milices irakiennes, la milice « noble », a été aperçu il y a quelques mois et a été filmé lors d’une tournée de la frontière nord, aux côtés du Hezbollah.
Vidéo de la menace du Hezbollah voulant conquérir la Galilée
Le « mouvement de la noblesse » comprend trois divisions de brigade regroupant environ 9 000 combattants, dont deux en Irak et un en Syrie. Les troupes du Mouvement ont aidé l’armée syrienne à lutter contre les organisations rebelles et contre Daesh dans les régions d’Alep, de Damas et de Deir Elzur.
Le « mouvement noble » a également aidé l’armée irakienne à lutter contre Daesh, notamment en nettoyant la zone frontalière entre l’Irak et la Syrie (où l’Iran a un intérêt stratégique à préserver son influence au fil du temps). Le Movement exploite une vaste infrastructure de propagande (chaîne de télévision, site Web, réseaux sociaux) répondant aux besoins de la propagande iranienne. La portée et la qualité de l’infrastructure d’information dépassent de loin celles des appareils de propagande des autres milices chiites irakiennes, ce qui est un autre indice du traitement spécial accordé par la Force Qods et le régime iranien. »
Selon le centre de recherche, des preuves montreraient qu’en échange du traitement spécial réservé au mouvement noble, celui-ci aurait pour mission de mener à bien des « missions stratégiques » pour le compte de l’Iran, notamment la sécurisation de la frontière irako-syrienne et la partie irakienne de Bagdad à Damas. Dans ce contexte, il est dit que les Iraniens peuvent désigner le « noble mouvement » dans le conflit avec Israël, exprimé lors de la création de la « Brigade de libération du Golan ».
En mars dernier, le fondateur de la milice, Cheikh Akram al-Kaabi, a annoncé la création de la « Brigade de libération du Golan » et a déclaré que les forces du « mouvement noble » en Syrie étaient prêtes à libérer le plateau du Golan avec l’armée syrienne. Lors d’un entretien avec Téhéran sur une chaîne libanaise affiliée au Hezbollah en novembre 2017. Il a déclaré que la brigade avait été créée pour lutter contre les organisations djihadistes sous le contrôle d’Israël.
Cependant, la plupart des travaux du programme « La conquête de la Galilée » devraient être confiés à des membres de l’unité Radwan, la force d’élite du Hezbollah, qui effectue les missions les plus sensibles et les plus secrètes de l’organisation. Selon des informations parues dans les médias arabes, cette unité est une force d’intervention rapide qui fait l’objet d’une formation exhaustive. Selon les reportages, cette force est l’œuvre de Imad Mughniyeh, qui s’est fixé pour objectif de combattre Israël.
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Jubran Bassil, a déposé une plainte contre Israël auprès du Conseil de sécurité des Nations unies à la lumière de ce qu’il a décrit comme ses violations mensuelles répétées du Liban. Selon lui, le nombre de violations commises par Israël est d’environ 150 par mois.
« Le ministre des Affaires étrangères libanais est habitué à mentir aux gens et à les mépriser, est-il temps de faire une tournée de presse de l’usine de blocs à Kfar Kila ? »
Après la publication de photographies montrant apparemment des travaux d’ingénierie visant à localiser et à détruire des tunnels devant le village libanais de Ramiya, des photos ont apparemment été installées dans lesquelles des capteurs de circulation ont été installés dans la barrière en face du village de Miss al-Jabel.