Le secrétaire à la Défense, Benny Gantz, a déclaré que le gouvernement israélien s’opposait à l’accord américain avec l’Iran sous sa forme actuelle.
« C’est une mauvaise affaire. Il y a des lacunes en termes d’enrichissement d’uranium, de développement [du programme nucléaire], de production d’armes et de véhicules de livraison, dans son calendrier, ainsi que dans le montant des fonds que l’Iran recevra et pourra augmenter la puissance de son armée et aider encore plus diverses organisations à travers le monde et au Moyen-Orient, comme le Hezbollah, au Yémen, en Irak, en Syrie et ailleurs », a déclaré Gantz dans une interview à la station de radio 103FM . Il a ajouté que le gouvernement est engagé dans un dialogue sur ce sujet avec les Américains, et en même temps l’armée se prépare aux nouveaux défis que l’accord apportera.
Parlant de la situation explosive à la frontière nord, Benny Gantz s’est dit convaincu que l’attaque du Hezbollah contre les plateformes gazières israéliennes conduirait à une escarmouche militaire (« yom krav »), qui pourrait se transformer en plusieurs jours d’affrontement armé.
« Le gouvernement israélien a clairement déclaré que le champ de Karish est situé au sud de la zone contestée, et ce n’est pas négociable. Lorsque tout y sera prêt, la production de gaz commencera. Israël a déclaré qu’il protégerait ses champs, mais est également prêt à signer un accord avec le gouvernement libanais concernant le champ de Sayda. Je crois qu’à la fin, il y aura deux plates-formes – l’une de notre côté et l’autre du côté libanais. J’espère que cela n’aura pas à passer par une escalade, car ce sera une tragédie inutile pour le Liban et ses citoyens.
Le champ Saida-Kana est situé sur la frontière maritime proposée entre les deux États. D’après des informations parues dans les médias israéliens et internationaux, on sait que lors des négociations avec la médiation américaine, la possibilité de céder une petite partie de ce champ situé du côté israélien a été évoquée.
L’autre jour, le secrétaire général du Hezbollah a de nouveau menacé de frapper les plates-formes israéliennes si Israël ne cédait pas dans les négociations et si le Liban n’obtenait pas le résultat souhaité dans les négociations.
