L’opération Rafah entraînera un chaos qui ramènera le Hamas au pouvoir. Cette déclaration a été faite par le secrétaire d’État américain Antony Blinken lors d’une réunion du cabinet israélien. Sa conversation avec Netanyahu est citée par la Treizième chaîne.
« Même si vous menez une opération à Rafah, il y aura toujours un gros problème à Gaza appelé Hamas. L’anarchie et le chaos le rétabliront à nouveau, et donc un gouvernement alternatif doit être créé pour construire un nouvel avenir pour Gaza », a déclaré Blinken.
השיחה הטעונה בין בלינקן לשרי קבינט המלחמה: "גם אחרי שתפעלו ברפיח – חמאס יישאר" | הציטוטים המלאים@MoriahAsraf https://t.co/4BYkL13aX3 pic.twitter.com/pnLHZc0NAJ
— חדשות 13 (@newsisrael13) March 23, 2024
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répondu que la guerre ne pourrait pas aboutir à la création d’un État palestinien. Et les habitants de Gaza, même ceux qui ne sont pas affiliés au Hamas, ne veulent pas vraiment la paix.
« L’une des raisons pour lesquelles le Hamas a attaqué le 7 octobre est qu’il voulait détruire la normalisation des relations avec l’Arabie saoudite. Et l’opinion publique israélienne ne sera pas prête à la création d’un État palestinien à la suite de la guerre », a rétorqué Netanyahu.
I met with Prime Minister Netanyahu and the Israeli War Cabinet in Tel Aviv to discuss efforts to get more aid into Gaza and get hostages out.
More aid is getting in, but it’s not enough. I emphasized that Israel must make this a priority. pic.twitter.com/gw0tp9VvzB
— Secretary Antony Blinken (@SecBlinken) March 22, 2024
Blinken a effectué hier une autre tournée au Moyen-Orient. Après des négociations avec les dirigeants arabes, il s’est rendu en Israël, où il a tenté de convaincre les dirigeants du pays de la nécessité d’une stratégie claire pour la guerre contre le Hamas.
Le secrétaire d’État a déclaré aux journalistes que l’invasion de Rafah n’assurerait pas la sécurité de l’État juif. Et les médias israéliens ont écrit que Blinken avait mis en garde Netanyahu contre l’isolement international en cas d’opération militaire dans le sud de la bande de Gaza.
