L’épouse du président français se lance dans une bataille juridique contre ceux qui promeuvent la fausse information – y compris les opposants au vaccin – selon laquelle elle est née sous le nom de Jean-Michel Trugano. C’est en amont de l’élection présidentielle de printemps, au cours de laquelle Emanuel Macron devrait affronter de nombreux rivaux de droite.

La première dame de France, Brigitte Macron a lancé une procédure judiciaire suite à une théorie du complot qui a circulé sur Internet qu’elle est transgenre et qu’elle est née homme. La fausse information selon laquelle elle est née Jean-Michel Trugano a récemment été diffusée sur les réseaux sociaux par des partisans des théories du complot, et compte des dizaines de milliers de likes.

Madame Macron, 68 ans, est mère de trois enfants issus de son premier mariage, et les mensonges contre elle sont promus par les opposants à son mari, le président Emanuel Macron. Certains appartiennent à l’extrême droite, aux groupes opposés aux vaccins et au mouvement QAnon. « Elle a décidé d’engager une procédure judiciaire, elle est en cours », a indiqué à l’AFP son avocat, Jean Enoshi.

Selon les médias français, l’histoire a été publiée pour la première fois dans un magazine d’extrême droite par une femme nommée, Natasha Ray. Il a trouvé un public plus large après une discussion à son sujet sur une chaîne YouTube populaire, où les opposants au vaccin ont répondu.

Brigitte Macron a fait l’objet de nombreuses attaques depuis la victoire de son mari à l’élection présidentielle de 2017, et par le passé ses opposants se sont concentrés sur l’écart d’âge entre eux – 25 ans. Les deux se sont rencontrés pour la première fois lorsque Brigitte était l’enseignante de Macron alors qu’il était lycéen.

Les dernières théories du complot circulent avant l’élection présidentielle de ce printemps. Macron n’a pas encore annoncé qu’il briguerait un second mandat, mais il devrait le faire et affronter un certain nombre d’opposants de la droite à l’extrême droite, dont le journaliste juif Eric Zemmour et Martine Le Pen.