L’expression «business is business» est souvent utilisée pour justifier toutes sortes de comportements allant de l’acte  méprisable a celui qui soit moralement répréhensible. Le phrase qui pourrait être semblable est aussi : «boys will be boys», qui est utilisée pour justifier toutes sortes de traitement sexiste de la femme aux États Unis.

Au Fonds monétaire international, pas de changement, c’est aussi  » business is business ».

Malgré le comportement «immorale» qui a conduit  Dominique Strauss-Kahn à la perte de son poste en tant que directeur général (parce qu’il peut ou ne pas avoir eu des rapports sexuels avec une femme de ménage qui n’a ou pas  consenti dans sa chambre hôtel de New York), ses successeurs n’en sont pas moins blancs….

En effet,  quand il s’agit des font de l’argent du FMI, en creusant un petit peu,  la moralité est également très douteuse. Le FMI et sa nouvelle directrice général Christiane Lagarde, ont indiqué mardi à l’AFP qu’ils refusaient de couper les ponts avec l’Iran.

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Dans une lettre du 26 Avril à Mme Lagarde , M. Wallace, un ancien diplomate américain à l’ONU, a déclaré que le FMI devrait fermer le compte du FMI d’une valeur de plus de 1 milliard de $  à la banque centrale :

« Il faut fermer le compte qu’il détient auprès de la banque centrale d’Iran (Bank Markazi), visée par des sanctions, ou qu’il suspende l’adhésion de l’Iran au FMI ».

William Murray, porte-parole du FMI à Washington, a déclaré dans un communiqué que les avoirs du fonds de la banque centrale de l’Iran font partie des arrangements pris avec n’importe quel membre, et que le compte est libellé en monnaie iranienne, et pas en dollars.

 «Il n’y a pas dans l’UE ou les États-Unis des sanctions sur les  régimes qui sont incompatible avec ces dispositions, » at-il dit. Comme pour l’appel à la suspension de l’Iran, a dit M. Murray, « Il s’agit d’une question qu’il vaut mieux prendre  avec les pays membres du fonds. Nous n’avons aucun commentaire. «  »a t il ajouté :

Le fait d’expulser l’Iran du FMI, est une question dont il vaut mieux soumettre aux Etats membres du Fonds ». « Nous n’avons pas de commentaire à faire », a-t-il ajouté.

 

En vertu de l’article 26 des Statuts du FMI, la suspension des droits de vote pour un membre du FMI requiert l’approbation d’une majorité de 70 % de la totalité des voix parmi les autres membres, qui est pondéré en partie en fonction de leur taille économique.

Un porte-parole du Département du Trésor à Washington, John Sullivan, a déclaré que les Etats-Unis ont accuse le FMI pour avoir exempté de sanctions la banque centrale de l’Iran. Selon Catherine Ashton, le FMI n’est pas l’objet de sanctions de l’UE.

Le groupe de défense Unies contre l’Iran nucléaire a critiqué celle qui a remplacer DSK,  Christine Lagarde, pour la réunion avec le chef de la Banque Markazi au cours de la réunion de printemps, le mois dernier à Washington. Elle a ajouté :

 « Le FMI doit également cesser de traiter le régime iranien comme un gouvernement responsable à un moment où la communauté internationale tente de l’isoler. »

Business is Business au sein du FMI … à moins de le faire avec une femme de chambre d’hôtel ?