Rabbi Shimon Bar Yochai a déclaré : « Trois dons ont été accordés au Peuple d’Israël par le Saint Béni, mais aucun des trois ne lui est parvenu à l’abri de la souffrance. Ce sont : la Torah, la terre d’Israël et le monde à venir. «
« Lag Baomer » signifie « 33 ème du décompte de l’Omer » (selon la valeur numérique des lettres hébraïques, Lamed vaut 30 et Guimel est 3), ce qui correspond au 18e jour du mois de Iyar.
Lag Baomer est un jour férié, dont la célébration a plusieurs raisons, et trouve son origine dans l’époque de Rabbi Akiva.
À Lag Baomer, les coutumes de deuil qui se sont accomplies depuis le début du décompte de l’Omer à Pessah sont interrompues. Encore une fois, les mariages et les célébrations sont autorisés, de même que la coupe de cheveux et le rasage.
Le Talmud raconte que pendant la même période de l’Omer, des milliers d’étudiants de Rabbi Akiva sont morts : « 12 000 paires d’étudiants de Rabbi Akiva qui sont décédés à cette époque ». C’est sûrement pour cette raison que c’est devenu une période de deuil.
Selon une tradition, une grande épidémie aurait gravement touché les étudiants de Rabbi Akiva, faisant des milliers de morts. Et le 33ème jour de l’Omer, le bilan des morts a cessé, faisant de cette date un jour de fête.
Une autre tradition raconte cette période de deuil et la joie ultime de Lag Baomer avec la rébellion de Bar Kochba, à laquelle de nombreux disciples de Rabbi Akiva se sont joints.
L’oppression croissante, les lourds tributs et les édits qui interdisaient aux Juifs de se conformer à leurs préceptes les ont amenés à se rebeller contre les forces romaines de l’empereur Hadrien et à lancer une lutte armée qui dura trois ans.
La rébellion était dirigée par Bar Kochba (Shimon Bar Coziba) et soutenue par Rabbi Akiva et les Sages d’Israël. De nombreux disciples de Rabbi Akiva ont pris une part active à la lutte.
Selon la tradition populaire, les jours qui ont suivi la fête de la Pessah ont été très difficiles pour les combattants, de grandes pertes en vies humaines et de nombreux prisonniers ont été faits prisonniers. Le 33ème jour du décompte « Omer », il y eut un tournant inattendu en faveur des rebelles. Ce jour-là, Bar Kochba et ses hommes se rendirent certainement à Jérusalem. D’où le sens festif de cette date.
Le Rabbi Shimon Bar Yochai, l’un des plus brillants disciples de Rabbi Akiva, faisait également partie des inspirateurs de la rébellion. On dit que lui et son fils ont vécu 13 ans cachés dans une grotte, jusqu’à ce que le danger passe, et que Rabbi Shimon Bar Yochai soit décédé un jour de « Lag Baomer ».
Le rabbin Shimon Bar Yochai, tanaïte, a été le premier à enseigner publique-ment la dimension mystique de la Torah: la « Kabbale » et il est l’auteur du Zohar, le livre le plus important de la Kabbale. Rabbi Shimon a ordonné à ses disciples de se souvenir du jour de sa mort comme du « jour de ma joie ». C’est pourquoi chaque Lag Baomer célèbre la vie de Rabbi Shimon et la révélation du Zohar.
Coutumes de Lag Baomer
La nuit de Lag Baomer est célébrée par un Hilulá (célébration de louange) à côté du tombeau de Rabbi Shimon Bar Yochai, sur le mont Meron de la Haute Galilée en Israël. Les feux de joie sont allumés et les chants et prières sont composés en l’honneur du grand tanaít.
La raison principale de l’allumage des feux est tirée de la relation entre la connaissance de la Torah et du feu (« Le précepte est comme une bougie et la Torah est sa lumière » (Proverbes) où comme l’a exprimé le prophète Jérémie: Ma parole n’est-elle pas comme le feu, a dit l’Eternel ?)
En ce jour, il est de coutume d’amener au mont Merón les garçons âgés de trois ans qui effectuent la première coupe de cheveux.
Il est de coutume que les enfants sortent avec un arc et des flèches pour se souvenir de la révolte des Juifs contre Rome, dirigée par Bar Kochba.
Cet article est pour l’élévation de ma Mère, Louise Yoheved Bat Noira Shoshana, une grande Tsadekette, qui est partie le 18 Iyar de l’année derniere, et donc le Jour de Lag Baomer, elle ne vivait que pour la priere et l’étude de la Thora et ne pouvait comprendre que l’on puisse s’attabler à une table et manger un repas sans faire un Dvar Thora.
Elle est partie le 18 Iyar dont la guematria « Hai » veut dire « vie » , car son Âme est vivante et que de là où elle se trouve, elle bénit le peuple Juif par sa lumière éclatante, en un feu de joie intense en ce jour de Lag Baomer.
Maman, je t’aime.
Sabrina Netivot.