Le Ministère des Affaires étrangères d’Israël a condamné les commentaires d’un porte-parole de l’ONU, hier (mardi), dans lequel elle a nommé les terroristes palestiniens « agresseurs présumés ».
Cécile Pouilly, un porte-parole du Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), a en outre condamné l’utilisation de «force excessive» d’Israël pour arrêter les attaques, attaques qui ont tué et mutilé des centaines d’Israéliens, dont la plupart sont des civils.
« Depuis septembre 2015, 141 attaques ont été menées contre des Israéliens, »le ministère des Affaires étrangères a répondu dans un communiqué. « 91 coups de couteau, 34 fusillades et 17 voitures béliers ont été perpétrés par des terroristes palestiniens. 22 Israéliens ont été tués, 243 blessés, 23 d’entre eux sérieusement. Ce lundi, 14 personnes ont été blessées dans un attentat à la voiture bélier, y compris un bébé de 15 mois qui a été grièvement blessé et dont la jambe a été amputée ».
« Israël rejette l’utilisation du terme« agresseurs présumés » par (la) porte-parole du HCDH. Il est trompeur et inacceptable », poursuit le communiqué. « Ces soi-disant« agresseurs présumés »sont des personnes réelles, leurs attaques sont réelles, planifiées et effectuées avec des intentions meurtrières ».
L’AMF a affirmé que l’ONU a été une fois de plus montré sa double face en direction d’Israël, notant comment « les forces de maintien de l’ordre dans le monde entier, et dernièrement, en France et aux États-Unis, ont tiré et tué des terroristes lors d’attaques similaires. Il est de leur devoir d’empêcher l’effusion de sang supplémentaire ».
« De même, les forces israéliennes ne peuvent pas utiliser une force excessive. Ils protègent les droits des Israéliens à vivre en paix et en sécurité. Ils vont continuer à le faire, tout en respectant le droit national et international ».