Un bébé de 4 mois a été retrouvé mort dans une « maternelle » tenue par des clandestins africains dans le sud de Tel Aviv. Selon la police de Tel-Aviv, la femme érythréenne est venue pour prendre son bébé et a constaté qu’il ne montrait aucun signe de vie. Elle est allée à l’hôpital « Ichilov » où les médecins ont déclaré la mort de l’enfant.
La police a lancé une enquête, et a interrogé le propriétaire de ce jardin d’enfants illégale. Afin de déterminer les causes du décès du bébé, le corps à été envoyé à l’Institut de médecine légale d’Abou Kabir.
Depuis douze ans, l’association Mesila travaille en étroite collaboration avec la mairie de Tel-Aviv pour venir en aide aux différentes crèches clandestines.
«Ici c’est vraiment la jungle, si nous n’étions pas là pour surveiller tout ça, je pense que ça serait vraiment plus désastreux».
Deux autres enfants sont morts par négligence dans ses garderies illégales. La dernière victime est un bébé de quelques mois étouffé en mars dernier par le contenu de son biberon enfoncé dans sa bouche. Cette méthode est appliquée par certaines nourrices qui ne trouvent plus le temps de donner le biberon aux nourrissons, et à l’aide d’un élastique celui-ci est maintenu au niveau de l’extrémité, sans que le nouveau né ait la possibilité de s’arrêter de boire aisément.
Cet enfant est la cinquième victime dans ses jardins d’enfants illégaux et « sauvages » créés par des migrants érythréens-soudanais dans le sud de Tel-Aviv.
Bien que les autorités israéliennes ont pratiquement éliminé le problème complexe des immigrants illégaux, la communauté africaine a crée un monde parallèle avec ses structures économiques, sociales et de pouvoir dans la ville de Tel Aviv..
Personne ne contrôle les jardins d’enfants improvisés et ces établissements pirates, surnommés « les offices de bébé » dans le sud de Tel Aviv, qui se comptent aujourd’hui au nombre de 80. C’est dans des appartements loués pour 500 shekels par mois que s’entassent entre 30 à 50 enfants âgés de 2 à 3 mois. Comme il n y a pas assez de berceaux, des dizaines d’enfants restent dans les placards pendant 15 heures sous la supervision de seulement deux femmes, et il n’est pas surprenant que des enfants y meurent.
La police a constaté le décès de cinq enfants, et ce n’est que la pointe de l’iceberg. Selon l’agence Walla, les organisations humanitaires ont longtemps averti de la situation catastrophique des enfants et des institutions de migrants africains.
Ces crèches non homologuées sont devenues des lieux de fortunes et l’argent est fatalement la première motivation. Chaque enfant rapporte minimum 100 dollars (environ 80 euros) par mois aux nourrices et si les parents se ruent dans ces garderies de fortunes, où les petits sont accueillis de 6H30 à 19H, c’est avant tout à cause de ces prix imbattables.
Pour rappel, Tel Aviv a mis à la disposition de ces familles 3 maternelles pour les enfants d’immigrants illégaux, et a créé une organisation humanitaire « FIU » avec les maires. Les enfants sont accueillis de 7:00-18:00 pour 850 shekels.
מסיל »ה from Miro Media on Vimeo.
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